Le phénomène multi-écrans : quelques chiffres clés

LeWeb ce sont des conférences animées par des grands pontes du digital, des stands plein de gadgets venus d’un futur plus ou moins lointain et aussi des workshops fort intéressants. Google a, lors de l’un d’entre eux, partagé quelques chiffres sur le phénomène incontournable et durable du multi-écrans.

 

Notre monde ultra-connecté

Aujourd’hui les écrans connectés sont partout. A la maison, dans nos voitures et ils se sont même invités au défilé de Diane Von Fustenberg via les Google Glasses. Lunettes qui soient dit en passant seront commercialisées l’an prochain aux Etats-Unis me dit-on dans l’oreillette.

Les consommateurs évoluent donc dans un monde avec de plus en plus d’écrans connectés au web. De fait, en 2012 on compte 43 millions d’ordinateurs, 22 millions de smartphones et 5 millions de tablettes en France. Et oui, rien que ça.

Toutefois, on ne peut pas dire que toutes les entreprises réalisent l’ampleur de ce phénomène et ses conséquences. En effet, qui dit tailles d’écrans différentes dit usages différents. Il faut donc que les marques s’adaptent et surtout adaptent leur contenu et les messages qu’elles diffusent via ses divers terminaux. Sur les smartphones, par exemple, il est primordial de hiérarchiser l’information. Pour cela, le responsive design est naturellement une réponse mais elle demande de repenser tous ses sites ou applications depuis le début. Maitriser le multi-écrans n’est donc ni simple, ni vite fait bien fait.

Le hic? Début 2011, seules 12% des entreprises françaises avaient un site mobile.

Enfin, last but not least, les marques doivent assurer la continuité de l’expérience utilisateur sur fous ces écrans. En plus d’usages différents, nous n’utilisons pas les mêmes écrans selon les moments de la journée. Smartphone au réveil, ordinateur au travail et tablettes le soir… mais l’un n’exclue pas les autres.

Am stram gram

Il existe deux grands modes de consommation du multi-écran : le séquentiel, ma tablette puis mon ordinateur, et le simultané, mon smartphone en regardant la télé.

Au pays de l’oncle Sam, 81% des consommateurs utilisent leur smartphone en regardant la télé contre 66% pour le smartphone en travaillant sur son ordinateur. Attention toutefois, le second écran face à la télé est surtout valable pour les lives et les évènements sportifs. En plus des commentaires, la télé a un fort impact sur les recherches mobiles.

Toujours outre-atlantique, les smartphones permettent aussi d’acheter en déplacement (41% des achats) et propulsent les achats spontanés (81% des achats VS 58% sur ordinateur).

En France, le SoLoMo a la peau dure puisque 85% des utilisateurs de smartphones en mouvement recherchent des informations locales (il n’est pas précisé combien de temps on passe à chercher la 2e rue à gauche avec Plans 🙂 )

Pour conclure sur l’importance du multi-écrans dans le parcours client, sachez qu’aux Etats-Unis, 67% des parcours d’achat utilisent au moins 2 écrans avec 61% qui vont sur smartphone au PC.

L’enfer des analystes

Si le multi-écrans fait le bonheur de l’homo connecticus, il n’en va pas de même pour les analystes qui étudient les taux de conversion lors du parcours d’achat. En effet, le mobile suscite de nouveaux types de conversion qui ne sont pas forcément linéaires.

Il est donc assez complexe de valoriser ces conversions. Il faut croiser certaines études existantes et des outils de tracking perfectionnés (quelqu’un dans la salle a dit Google Analytics?) et surtout les enrichir sans cesse afin de faciliter le calcul du ROI.

L’ergonomie de vos sites et applications et un tracking étudié sont par exemple un morceau de ce puzzle en 3D.

 

PS : nous cherchons les sources des statistiques exposées par Google, nous vous les donnerons dès que possible!

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