Innovation et intrapreunariat : les principes de base

InnovationEn partenariat avec le Women’s Forum

En février 2013, Bloomberg nous proposait son classement des pays les plus innovants. Sur le podium, l’Allemagne, la Corée du Sud et, en tête, les Etats-Unis. Sur les 200 pays pré-sélectionnés, la France se positionne à une honorable 10e position.

Parmi les critères d’évaluation, le pourcentage du PIB investit dans la R&D, la productivité par employé et par heure travaillée, le pourcentage d’entreprises dites high-tech ou encore le nombre de chercheurs par million d’habitants.

Toutefois, l’innovation ne se résume, selon moi, pas à des critères tels que l’investissement en R&D ou le nombre de brevets déposés par des entreprises sur un territoire donné. Commençons cet article en rappelant ce qu’est l’innovation et ce qu’elle n’est pas. L’innovation n’est pas l’invention. Un brevet, s’il n’est pas exploité, n’est pas de l’innovation.

Selon le Manuel d’Oslo de l’OCDE, l’innovation est “la mise en oeuvre – la commercialisation ou l’implantation – par une entreprise, et pour la première fois, d’un produit ou d’un procédé nouveau (ndlr : appelée alors innovation de rupture) ou sensiblement amélioré (ndlr : innovation incrémentale), d’un nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques d’une entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations avec l’extérieur.” Concrètement, le premier smartphone était une innovation technologique de rupture, le dernier iPhone ou Samsung Galaxy S, une innovation technologique incrémentale. Le Fordisme était une innovation de processus de rupture. L’innovation touche donc des domaines variés et peut avoir différents niveaux. Ainsi, alors qu’une innovation de rupture va bouleverser des usages existants ou en créer de nouveaux, l’innovation incrémentale améliorera des usages existants.

Maintenant que ces quelques bases sont posées, une question vient : comment innover?

Tout d’abord, l’innovation doit être une culture pour avoir une (bonne) chance de se développer mais surtout de survivre dans les écosystèmes actuels des grandes entreprises. Par ailleurs, innover, c’est mettre en place des processus à part, souvent intuitifs chez les start-ups qui réussissent le mieux, indépendants des processus de développement classiques de produits ou de services. Du côté des grandes entreprises, l’intrapreunariat peut s’avérer un très bon moyen de stimuler et développer l’innovation. Il nécessite néanmoins l’application de facteurs clés de succès pour être efficace et durable. Enfin, dans notre ère de partage et de transparence aux frontières parfois invisibles, il est primordial de s’ouvrir à son écosystème. Les connaissances et compétences n’ont jamais été toutes réunies au sein d’une même institution, aujourd’hui nous le savons, alors sachons en tirer avantage.

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4 réponses

  1. Un bon exemple de processus permettant l’innovation : le Creative Problem Solving (CPS). Wikipedia explique bien ce que c’est http://fr.wikipedia.org/wiki/Creative_Problem_Solving et moi je donne un exemple concret sur mon blog ici http://maelle-gaultier.com/utiliser-creativite-positionnement-marque/
    C’est une méthode que j’ai découverte il y a 10 ans et son efficacité, aussi bien auprès de professionnels que de particuliers, m’épate à chaque fois !!

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