3 questions à Arbia Smiti, fondatrice de CARNET DE MODE

 
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Arbia SMITI, 31 ans, est la fondatrice de CARNET DE MODE, la 1ère marketplace internationale pour les jeunes créateurs de mode. Sa mission : promouvoir de jeunes créateurs de mode, talents cachés et les introduire à une clientèle internationale.
Elle fait également partie des Expertes du Numérique, l’annuaire créé par Girlz In Web.
Elle nous a fait le plaisir d’inaugurer la nouvelle rubrique “3 questions à” de notre magazine.

Arbia, vous faisiez partie de la délégation française du G20 Young Entrepreneurs’ Alliance (YEA) qui s’est déroulé du 7 au 9 septembre 2015 en Turquie, quelles sont les ambitions de ce sommet?
Durant deux jours à Istanbul, 400 chefs d’entreprise, âgés de 18 à 45 ans, se sont réunis pour faire entendre la voix des jeunes entrepreneurs auprès de la classe politique. À l’issue de cette rencontre, un certain nombre d’idées seront transmises aux chefs d’État du G20, qui se réuniront en Turquie à la mi-novembre. L’objectif est de les aider à comprendre la transformation brutale du monde que nous sommes en train de vivre. C’est important, car aucun de ces chefs d’État n’a dirigé une entreprise au cours de sa carrière.
Pourquoi l’entrepreneuriat est-il plus que jamais primordial pour l’économie française? 
Parce qu’au cours des vingt dernières années, 90% des emplois ont été créés par des entrepreneur-e-s, dans des TPE, des PME, des entreprises de taille intermédiaire.
Pour faire face aux défis rencontrés par les pays du G20, notamment la faible croissance dans la plupart des pays et la bombe à retardement que constitue le taux de chômage des 15-25 ans (qui varie de 5 à 50%), il est plus que jamais nécessaire de développer une culture entrepreneuriale.
Enfin, il ne faut pas sous-estimer les conséquences du déferlement numérique sur l’économie, l’innovation, le mode de fonctionnement des entreprises et la nécessité pour les grandes entreprises et les start-ups de collaborer de plus en plus étroitement.
Quelles sont les attentes, les revendications pour les années à venir des jeunes entrepreneurs qui se sont réunis au G20 YEA?
Le rapport propose aux gouvernements du G20 six recommandations pour s’attaquer au problème du chômage des jeunes par le biais de l’éducation et de l’entrepreneuriat

  1. créer (dès maintenant) un visa G20 multilatéral pour les start-ups
  2. encourager (dès maintenant) la constitution de réseaux internationaux
  3. enseigner très tôt l’entrepreneuriat (court terme)
  4. encourager ces programmes pédagogiques dans l’enseignement secondaire et supérieur en mettant l’accent sur l’enseignement professionnel et sur les partenariats avec les entreprises (court terme)
  5. se concentrer sur un entrepreneuriat et une main-d’œuvre de « qualité » (moyen terme)
  6. mettre en place des programmes transversaux visant à associer culture entrepreneuriale et éducation avec un objectif de pérennité (long terme)

Le rapport propose également de :

  • adopter des politiques liées à la fiscalité et au financement pour les entrepreneurs et les PME de croissance
  • développer les services et les infrastructures numériques qui sont les fondements de l’innovation et la base d’une croissance future
  • mettre l’accent sur la stabilité juridique et la transparence
  • encourager la collaboration entre les grandes entreprises et les startups
  • initier le développement d’un visa entrepreneurial mondial G20

 
Vous pouvez contactez directement Arbia Smiti grâce aux Expertes du Numérique.

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