Pourquoi les réseaux sociaux dans les entreprises, ça marche… !
Dans mes missions en tant que consultante web, la même question revient souvent : « Mais à quoi ça sert un réseau social dans l’entreprise ? », « Est-ce que ça apporte vraiment de la valeur et du changement ? » le cabinet de conseil Openbridge organise le 7 juin un évènement dédié au sujet. En attendant, voici quelques éléments de réponse.
Parce qu’ils apportent une nouvelle dimension à nos intranets.
Quelle entreprise n’a pas son intranet ? Même les petites à moyennes structures ont un espace commun qui leur permet à minima de partager un trombinoscope ou des documents institutionnels. Sans parler des grands groupes qui ont souvent investi dans des outils de CMS permettant la contribution à d’autres profils que des webmasters.
Si nos outils de bureautique évoluent, nos ordinateurs évoluent, nos sites internet se transforment, pourquoi nos intranets resteraient-ils à l’âge de pierre ?!
Moi qui ne sais plus rechercher une information sans passer par un moteur de recherche puissant, moi qui apprécie personnaliser mes applications sur mon téléphone, moi qui ressens de plus en plus la nécessité de partager, de donner mon avis, de prendre des idées chez les autres, Pourquoi devrais-je me comporter différemment en entreprise ?
Face à la démultiplication des outils, informations, applications, les collaborateurs sont de plus en plus en demande d’un portail d’accès unique, une plateforme d’accueil qu’ils utiliseraient pour rechercher de l’information mais aussi pour en publier, pour dialoguer.
Parce qu’ils bénéficient de toutes les améliorations technologiques et les nouveaux usages nés à l’extérieur de l’entreprise.
On entend parler de nos changements de comportement lorsque l’on regarde la télé, lorsque l’on cherche à s’informer, à écouter de la musique, à préparer un voyage, à trouver un travail, etc… Pourquoi l’intranet, le cœur de l’information dans nos entreprises ne devrait-il pas en bénéficier ?
Alors qu’autrefois on entendait les entreprises dire : « il n’est pas question de s’amuser sur un Facebook d’entreprise », les dirigeants ont maintenant compris que limiter les réseaux sociaux à de l’amusement est très réducteur.
Les réseaux sociaux ont progressé, se sont développés, ont travaillé sur des points de normalisation comme « Activity Stream », une norme qui permet de découper les activités de l’utilisateur (acteur, verbe, objet) et en extraire la richesse.
Parce que les réseaux sociaux d’entreprise ça filtre, ça valorise, ça priorise.
Vous êtes RH et les gens vous disent qu’ils sont noyés dans l’information en interne ? Ils reçoivent trop d’emails, trop de newsletters ? Ils n’ont pas le temps de tout lire ?
Les réseaux sociaux d’entreprise sont des outils qui ne vont pas à l’encontre de la production d’information mais qui permettent au salarié de personnaliser, filtrer, organiser l’information qui les intéresse.
Les clients avec qui je travaille adorent savoir sur quoi travaille Jean-Marc, quand est-ce que démarre le projet XXX, que pense Paul de l’intervention du PDG de lundi dernier. Et cette information, au contraire, n’était jusqu’à présent pas présente ou dissimulée sous un format institutionnel. Et c’est bon pour la « socialisation » dans l’entreprise. C’est l’effet machine à café puissance 12 qui permet de partager et de s’enrichir des informations et idées des autres.
Le réseau social en tant qu’outil de curation (pratique qui consiste à sélectionner, éditer et partager les contenus les plus pertinents du Web) permet de redonner de l’importance et de la hiérarchie à la communication que je peux recevoir dans l’entreprise.
Parce que les collègues d’une entreprise ne demandent qu’à se connaître
Lors d’une de mes missions, je me souviens d’un client qui en voyant la puissance du moteur de recherche de son nouvel intranet s’est acclamé : « ah ! Mais je vais pouvoir enfin savoir qui fait le même métier que le mien dans l’entreprise ! ».
Ceci est valable surtout dans les grandes entreprises où les compétences sont associées à un métier mais on peut imaginer le même fonctionnement dans une petite société de conseil par exemple où les salariés ne se côtoient pas forcément et où l’on cherche à s’enrichir des expériences des autres.
Parce que les salariés sont des personnes de plus en plus habituées à entretenir leur réseau à l’extérieur et au sein même de l’entreprise.
L’heure est de plus en plus à la mise en valeur de ses compétences et expériences. Et les réseaux sociaux professionnels tels que Linkedin et Viadeo en sont le principal support. Je mets à jour mes informations pas seulement au moment où je cherche du travail mais en permanence, pour cultiver mon identité numérique, pour être en veille sur mon secteur, garder un contact permanent et de qualité avec mon réseau.
Le même phénomène a lieu dans l’enceinte de l’entreprise. Les salariés qui ont longtemps laissé la tâche aux Ressources Humaines se mettent à contrôler leur image. J’invite de cette façon mes collègues à me solliciter pour mes compétences ou mes sujets passés. Je suis identifié par mes expertises et plus seulement par un matricule ou par une position dans la hiérarchie.
Les ressources humaines, longtemps sceptiques face à l’auto déclaration de compétences commencent à regarder le phénomène sous un angle différent. Et même si le déclaratif ne peut servir de base à un référentiel RH, il constitue une source d’informations très riche. Plus la mise à jour de son profil est encouragée et plus cela devient pertinent.
Dans mon entreprise je me valorise, comme à l’extérieur. J’ai de plus en plus la possibilité de mixer mes profils et mes contacts avec les autres plateformes auxquelles je suis inscrite. (C’est le cas par exemple de la traditionnelle messagerie Outlook avec sa fonction Social Connector.
Parce que les entreprises prennent de moins en moins le problème par la solution IT.
Les entreprises ont enfin compris que la mise en place d’un réseau social va plus loin qu’un simple changement d’outils. Mettre en place un RSE n’est pas une finalité en soit. L’erreur souvent commise par les précurseurs était de se précipiter sur un outil avant de définir la valeur d’un réseau social dans son contexte, les objectifs à moyen et long terme.
La meilleure méthode consiste à partir d’un besoin à partir duquel réfléchir à l’outil le plus adapté, puis décliner une roadmap de déploiement.
Parce que les entreprises se font accompagner par des experts.
Des sociétés s’emploient à vous conseiller dans votre démarche, sans parti pris pour une solution technique. Elles vous accompagnent dans la définition de vos besoins et vous aident à prendre du recul sur vos processus métier pour y introduire une dimension collaborative.
Pour vous aider dans votre réflexion, des entreprises témoignent de leurs expériences.
Le Cabinet Openbridge organise un petit déjeuner le 7 juin 2012 intitulé : « Réseaux sociaux d’entreprise, l’âge de raison (enfin !). » A cette occasion, ils présenteront leur méthode Socialbridge et vous feront découvrir comment Renault et ADP ont fait le pari réussi de socialiser une branche entière de leur système d’information.
Consultez l’agenda des interventions.
Pour plus d’informations sur l’évènement :
JEUDI 7 JUIN DE 8H45 A 12h
HÔTEL INTERCONTINENTAL PARIS – LE GRAND
2 RUE SCRIBE • PARIS, 75009 • France
Métro Opéra
Votre article est très intéressant ; l’idée du site également 😉
Merci ! N’hésitez pas à venir à l’évènement Openbridge du 7 juin pour en discuter.