Jérusalem, cité où se côtoient les communautés des trois grandes religions monothéistes, a une richesse culturelle forte. Et économique également, puisque c’est la capitale non reconnue de l’Etat d’Israël ! Les institutions, les ministères par exemple, et événements, comme « Facing Tomorrow » y sont donc tenus par le gouvernement.
Rencontre officielle au ministère des affaires étrangères.
Après une visite express de la vieille ville et de quartiers arabes, juifs et chrétiens, et avant d’aller assister à la soirée d’ouverture de la conférence, nous rencontrons le porte-parole du ministère des affaires étrangères.
Yigal Palmor nous explique la difficulté d’un organisme étatique à communiquer sur le Web. Ces petites anecdotes sur le compte officiel Twitter ou la page Facebook du pays permettent d’illustrer une problématique de tous les grands groupes (privés ou publics) qui réside dans la veille sur les réseaux sociaux afin d’être en mesure de réagir.
Cet échange m’étonne autant qu’il m’intéresse, car je m’attendais à un thème politique, bien que la discussion dévie dans ce sens à dans un second temps. Et ayant néanmoins mis l’accent sur Internet, je réalise à quel point notre secteur impacte la société, du mass market jusqu’aux plus hautes sphères d’un Etat.
L’événement exceptionnel : « Facing Tomorrow 2011 »
Rencontre que nous enchainons – programme chargé oblige- avec la conférence “Facing Tomorrow” du président Shimon Peres, tenue pour la 3e fois consécutive.
Nous avons eu la chance, je dis chance puisque celle-ci rassemble les grands penseurs de ce monde, d’assister à la plénière ouverte par le président “himself” dont le discours est inspirant, Tony Blair ultra-classe à l’anglaise, notre BHL national et son fabuleux accent en anglais, et Amos Oz, écrivain israélien qui a retourné la salle.
Une rumeur indiquait que la chanteuse Shakira serait là, ce qui était le cas dans l’après-midi puisqu’elle y est intervenue en tant qu’ambassadrice de l’UNICEF, mais elle n’est pas restée parmi nous : bon nombre de blogueurs en était déçus 😉
Par contre, c’est la chanteuse israélienne Noa qui a “animé” la cérémonie avec trois chansons très symboliques. Personnellement, j’ai trouvé cela magnifique et approprié, par rapport aux thèmes de paix et de partage qu’elle aborde dans ces textes (U.N.I. : « Universe begins with you and I »…, « I need you »)
L’objectif de cette conférence étant la réflexion sur le monde de demain, localement (en Israël) et globalement, les propos des personnalités précédemment citées sont clairement orientés vers des thèmes politiques et religieux. Il est notamment question du printemps arabe et du conflit israélo-palestinien, et de la façon dont la Paix pourrait enfin être instaurée et l’équilibre (re)trouvé dans ces différents pays.
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