Portraits

Interview d’Elodie Jarry Hennion, Responsable Partenariats chez Viadeo

Elodie Hennion

Voici une interview d’Elodie Jarry Hennion, Responsable Partenariats chez Viadeo. Elle nous explique son quotidien mais surtout comment et pourquoi nouer un partenariat avec le leader des réseaux sociaux professionnels en France.

Bonjour Elodie Jarry Hennion, pouvez-vous nous décrire en quelques mots votre profession?

Bonjour,
Je suis Responsable Partenariats Chez Viadeo. Mon travail consiste à nouer des partenariats entre Viadeo et d’autres sociétés : des acteurs du web / web 2.0, de la presse et des media (print ou web), des organisateurs de salons, des prestataires de solutions (CRM comme avec SalesForce récemment), des acteurs du monde de l’emploi (comme c’est le cas avec l’APEC).

Pour synthétiser, je travaille sur 3 grands types de partenariats:
- Les échanges de visibilité « classiques » ;
- Les échanges pour être présent sur les salons (je vais d’ailleurs régulièrement sillonner les routes de France pour animer des conférences et des ateliers sur les réseaux sociaux) ;
- Les partenariats API (Application Program Interface) qui consiste à créer des ponts (sécurisés bien sûr) pour donner accès à des fonctionnalités Viadeo sur un site tiers afin d’enrichir l’expérience utilisateur.

En parallèle, je gère également 2 projets :
- Le Viadeo Tour : nous nous associons à des salons existants et nous nous déplaçons dans les principales villes de France pour animer des conférences plénières et aller à la rencontre des nos membres.
- Le label Formateur : nous avons mis en place un système d’accréditation pour les formateurs indépendants et les organismes de formation qui dispensent des formation à Viadeo et aux réseaux sociaux. Nous validons leurs connaissances et les tenons informés en continu des évolutions.

L’objectif de tous ces partenariats est de travailler la notoriété et l’image de marque de Viadeo. Même si nous jouissons d’une bonne notoriété, on ne peut pas se reposer sur les acquis. l’objectif est également d’asseoir notre position de leader sur le marché français en étant présent sur les sujets affinitaires, en créant ainsi un réflexe pour les internautes.
Pour travailler sa e-réputation, développer son business, trouver un emploi ou gérer ses contacts pro : Viadeo est l’outil adapté.

Viadeo en quelques chiffres ça donne quoi ?

Aujourd’hui c’est 4,5 millions de membres en France, 35 millions dans le monde.
Viadeo, c’est plus de 30 000 nouveaux inscrits par jour, 150 000 mises en relations et plus de 3 millions de profils consultés quotidiennement.
Nous sommes présents sur les 5 continents. Nous sommes 240 salariés à ce jour.
Et tous ces chiffres ne seront plus vrais dans 6 mois, car nous observons une forte croissance.

Qui peut demander un partenariat avec Viadeo et comment ça fonctionne ?

Toute entreprise qui est en affinité avec notre positionnement, notre stratégie de développement et notre cible; à savoir tout ce qui touche aux problématiques de l’emploi, de l’entreprenariat, du business, du networking.
Ensuite le fonctionnement est plutôt simple, on échange, on se rencontre si besoin, afin d’évaluer le champ des possibles et voir ce que chacune des parties peut apporter à l’autre. Si l’intérêt se confirme, on signe un accord et on passe à la mise en œuvre.

Quels sont les avantages pour celui qui signe un partenariat avec Viadeo ?

Tout dépend de la typologie de partenariat qu’on met en place mais c’est toujours du gagnant-gagnant.

- Si c’est un échange de visibilité, c’est la capacité à être visible auprès d’une cible qualifiée de membres actifs. Nous avons une politique assez restrictive concernant la publicité, cependant, c’est grâce à ça que nous avons une audience de qualité.
- S’il s’agit de la participation à un événement, nous leur apportons notre connaissance et notre retour d’expérience sur les réseaux sociaux et leur évolution. Nous nous assurons de la qualité de l’intervention. Et comme c’est un sujet qui est sur toutes les lèvres, cela attire du monde, ce qui est très bénéfique pour les organisateurs de salon.
- Enfin, s’il s’agit d’un partenariat API, l’avantage est de pouvoir donner accès à des fonctionnalités propres à Viadeo sur un site tiers via un simple système de synchronisation de compte. Si on prend l’exemple de ce que nous avons fait avec l’APEC : une offre d’emploi me plaît, grâce à l’API Viadeo, je peux voir qui sur mon réseau travaille dans cette entreprise ou ce secteur d’activité et afficher la liste de ces contacts, le tout directement sur le site de l’APEC : l’expérience utilisateur est enrichie.

Ce n’est qu’un exemple d’application possible, il en existe plein d’autres.
Par ailleurs, nous sommes proches de nos partenaires et leur apportons tout le support nécessaire pour la mise en place du partenariat.

Que conseillez-vous aux femmes qui travaillent dans le web ?

Plutôt que de donner un conseil, je partagerais plutôt mon petit credo personnel.
J’ai été élevée dans l’esprit du : « quand on veut, on peut ! », et quand je vois tous les outils que le web a mis à notre disposition, je suis d’autant plus convaincue qu’en mêlant une bonne dose d’enthousiasme et de volonté aux bons outils et aux nouvelles technologies, on peut faire des choses fantastiques !

Quelles sont les dernières nouveautés sur Viadeo qui peuvent intéresser les professionnelles du web que nous sommes ?

Nos équipes produit travaillent en permanence sur l’amélioration du site et 2 nouveautés sont sur le point de voir le jour :

- Social Ads: une nouvelle offre qui permet de mettre facilement en place une campagne de publicité ciblée qui prendra la forme d’un message de micro-blogging et s’affichera sur le tableau de bord des membres ciblés. Social Ads joue notamment sur la viralité de Viadeo pour créer un effet « boule de neige » puisque le concept consiste à gagner des affichages en fonction de la performance (c’est-à-dire le nombre de clics) sur ledit message.

- Smart News: Plus besoin de chercher, plus besoin de perdre du temps : en apportant aux membres, automatiquement et directement sur leur dashboard, le contenu et les actualités qui répondent avec pertinence à leurs centres d’intérêt, le service « Smart News » donne une nouvelle dimension à la veille sur Internet.
Le membre peut par ailleurs définir et personnaliser lui-même ses centres d’intérêt et catégories d’information. Grâce à l’outil de gestion mis à disposition par Viadeo, il peut en effet ajouter ou retirer des mots clés et les hiérarchiser par ordre d’importance.

Cette rencontre avec Elodie nous montre une autre facette de l’outil Viadeo que nous sommes nombreuses à utiliser en tant que « membre ». Peut-être rencontrerez-vous Elodie lors de vos prochaines visites de salon et pourrez l’aborder sous un angle plus business.

Evénements

On y était : l’inauguration du Festival Futur en Seine

inauguration du festival Futur en Seine, passage de l'innovation

Vendredi 17 juin 2011 avait lieu l’inauguration du Festival Futur en Seine au Passage de l’Innovation, chez Cap Digital dans le 12e à Paris :
Gaëlle Couraud, directrice de la Communication chez Cap Digital et pour Futur en Seine avait invité Girlz In Web à la soirée de lancement !

Les voyageuses du futur et testeuses d’un soir étaient :
Béatrice David, Célina Barahona, Isabelle Galy et Marie-Amélie Frere.

Futur en Seine ?


La deuxième édition du Festival de la Vie et de la Création Numérique, organisé par la région Ile-de-France et Cap Digital se déroule du 17 au 26 juin, dans plus de 100 lieux de la région.

Conférences, expositions, performances et installations rythmeront ces 10 jours dédiés à l’Innovation et au Futur Numérique autour de 5 grands axes :

- Le Futur de la Vie
- Le Futur de la Musique et de l’Image
- Le Futur de la Création
- Le Futur des Communications
- Le Futur de la Ville

Les lieux phares de la création et de la vie numérique parisiennes sont évidemment associés aux manifestations, et notamment la Gaîté Lyrique, Le CentQuatre, le Forum des Images, et le Passage de l’Innovation.
D’autres lieux et établissements publics de la région participent activement au Festival, comme le Centre des Arts d’Enghien-les-Bains (qui accueille le festival des Bains Numériques).

Plus d’informations : ici
et pour découvrir le Festival et les parcours, applis iPhone disponibles ici !
Hashtag festival : #FENS

Petite astuce : en vous inscrivant à la Newsletter Futur en Seine, vous pouvez obtenir des entrées gratuites aux conférences du Festival :)

La soirée d’inauguration du Festival


Vendredi 17 – 18h00 Passage de l’innovation.
QG de Cap Digital, pôle de compétitivité des contenus numériques, le Passage de l’Innovation est une cour fermée, mélange subtile entre un esprit très révolution industrielle et les installations les plus modernes.

En attendant les discours des organisateurs, un petit tour vers les installations exposées s’impose !
une des installations du labo : exemple d'innovation pour le quotidien

La foule est dense, mais nous parvenons à nous frayer un chemin et à tester les différentes installations.
Au passage, nous croisons avec plaisir et fierté! des objets qui ne nous sont pas inconnus :) les Gobis, de Gobilab
présentation des gobis - bouteilles réutilisables

Vers 19h30, les discours commencent :
A la tribune, Henri Verdier, président de Cap Digital, nous accueille.
Stéphane Distinguin, Président de Futur en Seine 2011 présente le programme du Festival.

Se sont ensuite succédés :
Mathieu Hanotin, vice-président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis,
Jean-Louis Missika, adjoint au Maire de Paris, en charge de l’innovation, de la recherche et des universités
Jean-Paul Huchon, président de la Région Ile-de-France.

Chacun a évoqué auprès des 1 200 invités sa vision du numérique, et l’importance stratégique notamment en termes d’emploi que ce dernier revêt.
Pour info : 25% des emplois créés en Ile-de-France concerne le numérique !

Les discours ont laissé la place au cocktail, mis en musique par la DJ Isadora Dartial de Radio Nova, et pendant lequel les invités ont pu découvrir les prototypes Maglab, Villes Sans Limites, Art Collider, Blinkster, et Jardin des Amours.

Celina Barahona Béatrice David

Célina Barahona et Béatrice David en plein reportage au coeur de l'innovation numérique !


Isabelle Galy
Isabelle Galy, Girlz In Web, nous a ouvert les portes du
CNAM pour #1AmphiGIW spécial eCommerce


marine aubin

Marine Aubin, Girlz In Web, croisée à l'événement

Girlz In Web investit le Festival !

Venez découvrir sur le portail les impressions des Girlz In Web partant à la découverte du Festival tout au long de ces 9 jours !
En espérant finir cette série par une invitation à la soirée de clôture au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, le 25 juin ;)

Article co-écrit avec Béatrice David

Evénements

Demandez le programme: 11 blogueurs influents au #TripITIsrael

conférence facing tomorrow 2011

C’est un programme riche qui nous attend dès demain en Israël lors du voyage IT. Je vous en donne déjà un aperçu, extrait du programme officiel reçu de l’équipe de la Fondation France-Israël.

Comme je vous l’annonçais il y a deux jours ici même, je pars ce soir, au nom de Girlz In Web, avec mes 10 acolytes français.  De Haïfa à Tel-Aviv, en passant par Nazareth et Jérusalem, voici les grandes étapes de ce voyage (qui pourra être amené à évoluer ou nous réserver quelques surprises) :

Jour 1: lundi 20 juin
Au cœur de la technologie israélienne
- Découverte de la célèbre Université du Technion à Haïfa, Israel Institute of Technology, l’équivalent du MIT de Boston, et rencontre avec des étudiants et des professeurs.
- Visite des centres de Recherche et Développement de Google et de Yahoo! Les US ont la Silicon Valley, et Israël sa Silicon Wadi (signifiant cours d’eau en Arabe).

Jour 2 : mardi 21 juin
Comprendre Israël
- Visite de l’incubateur New Generation Technologies de Nazareth associant les compétences d’entrepreneurs arabes et juifs : un des exemples de collaboration réussie entre les deux communautés.
- Soirée d’inauguration de la conférence annuelle du Président de l’Etat d’Israël, Shimon Peres, « Facing Tomorrow », autour de Bernard-Henri Levy, philosophe et Tony Blair, ancien Premier ministre britannique. Pour la 3e année consécutive, cet évènement rassemble les plus grands penseurs du monde entier (intellectuels, politiques, économiques, etc.) pour réfléchir ensemble à des initiatives et propositions pour un avenir meilleur.

Jour 3 : mercredi 22 juin
« Nous sommes tous des start-uppers »
- Petit-déjeuner avec Saul Singer, auteur du Best-seller « Start-up Nation », que je n’ai pas encore lu (shame on me…)
- Participation à la conférence « Facing tomorrow 2011 », précédemment décrite, + des ateliers thématiques autour d’éminentes personnalités.
- Visite de la start-up Mobile Eye, système d’analyse de vision avancée, permettant de prévenir les accidents entre véhicules.
- Dîner avec des entrepreneurs blogueurs israéliens : j’ai très hâte de rencontrer nos alter-ego. En espérant que la gente féminine y sera plus représentée que parmi nous 11 ! Non non, ceci n’est pas un pic, juste une constatation.

Jour 4 : jeudi 23 juin
Relever les défis d’avenir
- Rencontre avec Jérémie Berrebi, qu’on ne présente plus, mais néanmoins que je rappelle être un serial entrepreneur de renom et co-fondateur de Kima Ventures.
- Visite du centre de Better Place, start-up israélienne mettant en œuvre, en partenariat avec Renault-Nissan, le premier réseau de véhicules électriques en Israël.
Les relations économiques entre nos deux pays s’avèrent déjà bien fructueuses, et il n’appartient qu’à nous pour que ces échanges se développent davantage dans l’High-Tech.

4 jours, 4 thèmes abordés, 4 villes parcourues, de nombreuses rencontres en 4 langues (Hébreu, Arabe, Anglais et Français), et un seul objectif : découvrir le secteur de la technologie israélienne et ses innovations, ce qui parait excessivement bien parti.

Je ne manquerai pas de vous relater chacune de ces journées sur Girlz In Web et n’hésitez pas à partager vos impressions/remarques avec le hashtag #tripITisrael

A lire ailleurs

MINI Maps, mini expérience

Article lu sur Fais moi jouer. Ecrit par Maud Serpin : passionnée par l’exploration des territoires digitaux, des Wonderland contemporains qu’elle étudie quotidiennement au sein de Curiouser

Explorer le monde sur les routes de Google Maps à bord de sa Mini et défier ses amis à la course, telle est la promesse de MINI Maps, une application révélée le 15 juin sur la page Facebook de la marque. Puisant son inspiration dans des classiques à la MicroMachines, MINI Maps se fait fort d’exploiter au mieux les potentialités de Google Maps pour proposer un jeu de course innovant. Voilà qui nous change des jeux basés sur la géolocalisation – mais l’expérience est-elle vraiment à la hauteur du concept ?

Le monde comme playground

Comme le teaser le laisse entendre, le jeu offre de multiples possibilités au joueur : en individuel, on peut créer son propre parcours ou jouer sur les parcours déjà créés par Mini, et défier ses propres temps. A plusieurs, MINI Maps se fait social : le joueur convie ses Facebook Friends à une course ou bien affronte les joueurs présents sur ce « circuit » géant.

Il est toujours plaisant de retrouver des lieux connus dans un jeu. S’amuser à garer sa Mini virtuelle en bas de chez soi, battre un record sur les quais de Seine, ou encore refaire la balade dans Manhattan qu’on a tant adorée l’été dernier, toutes ces propositions renforcent un des ressorts ludiques de l’expérience, i.e le « faire semblant » dans un univers déjà familier. Un peu comme dans Midtown Madness, c’est la juxtaposition du réalisme – le fait de rouler dans des endroits réels – et de l’imaginaire – je conduis une Mini customisée et je me joue totalement du code de la route – qui donne envie de faire plusieurs parties dans les villes appréciées par l’internaute.


L’innovation technique est par ailleurs à saluer : du Flash sur du Maps dans du Facebook, il fallait quand même le faire ! Le tout est fluide, avec des zooms et des dézooms assez impressionnants. L’application va donc beaucoup plus loin que les tentatives existantes (comme cette autre course de voiture basée sur Google Maps), de par les multiples options de jeu proposées, mais aussi par des subtilités telles que l’adaptation du jeu au décalage horaire : si je joue à 10h en France sur un parcours newyorkais, les phares de la Mini s’allumeront.

Jouabilité > Innovation

Cependant, si, sur le papier, l’expérience semble tout à fait prometteuse, la pratique s’avère quelque peu décevante. Le jeu est audacieux. Trop audacieux : pouvoir créer des circuits et faire des courses un peu partout dans le monde entier relève d’une gageure quasi-impossible, ne serait-ce que parce que Maps est parfois limité dans sa vision satellite !
On regrettera également la délimitation des rues praticables en voiture par des traits bleutés, peu réalistes, qui apparaissent et s’effacent au fil du parcours. Tout comme la maniabilité de la voiture, qui n’est pas forcément intuitive de prime abord (et non, je ne dis pas ça parce que je me suis heurtée plusieurs fois aux délimitations bleues lors de mes premières parties !).

Prendre le monde comme playground est certes une belle idée. Néanmoins, quel intérêt d’annoncer une telle promesse quand, à Pékin, les « rues » semblent être construites sur des toits et quand, à Kaboul, il n’y a plus de rues du tout ?




Si le joueur va dans un premier temps s’amuser avec le connu, il est fort probable qu’il ait ensuite envie de tester les limites du jeu : et s’il créait un circuit en plein milieu de l’Irak ? Et s’il s’enfonçait dans la jungle amazonienne ?
Plutôt que d’ouvrir et de multiplier les perspectives, il m’aurait semblé plus efficace de s’attacher à ciseler l’expérience et à privilégier la jouabilité, quitte à circonscrire le jeu dans quelques villes internationales.

Mais c’est souvent l’écueil principal des jeux créés par des marques : mettre l’emphase sur l’innovation technique ou le caractère inédit du jeu pour favoriser visibilité et notoriété (et les retombées presse qui vont avec ;) ). Cela se fait naturellement au détriment de l’expérience utilisateur et des mécaniques de jeux. N’oublions pas que, dans tout jeu, le joueur n’a pas nécessairement envie de savoir comment le jeu a été fait ni pourquoi il a été fait ainsi. C’est plutôt en privilégiant les sensations et les ressentis, en renforçant la jouabilité ou encore en répondant à une envie d’exploration offerte par le jeu que l’on parvient à une MAXI expérience.

Veille

Des conseils de pro sur le déploiement d’un réseau social d’entreprise

logo de la cantine silicon sentier

Mardi 31 mai : conférence à la Cantine sur le déploiement des Réseaux sociaux d’entreprise. Voici les éléments clefs ressortis pour lancer un RSE et le maintenir en vie.

Je suis petite ou grosse entreprise et je veux créer un réseau social dans mon entreprise, par quoi je commence ? Une étude.

Je collecte les besoins des collaborateurs, les usages non traités par les outils actuels. Je décris mes exigences et je sonde le marché pour trouver l’outil approprié : outil open source, outil éditeur, développement spécifique…

Ensuite, pour bien s’y prendre, je mets en place une phase pilote.

(Éviter de l’appeler phase de test, c’est négatif). Cette phase pilote sera l’occasion de trouver l’équilibre entre communautés d’intérêt et communautés professionnelles. J’évite de créer des communautés de « early adopters » (personnes susceptibles d’adopter plus facilement l’outil). Ça ne sert à rien. Il vaut mieux que soient traités des vrais sujets métier. Sinon ça ne marche pas.
Je décide également du qui peut créer une communauté. Dans le Groupe Lagardère Publicité, ils ont décidé de réserver ce droit à un groupe d’animateurs afin d’éviter un fouilli général.
Enfin il est conseillé de respecter un quota entre communautés privées et publiques. L’avis des experts c’est qu’un trop grand nombre de communautés privées risque de rétablir la structure classique en silos des entreprises françaises. A créer donc avec parcimonie.

Puis vient la phase de lancement.

Ici pas de recette miracle. Il faut communiquer ! Plutôt que former d’ailleurs.
Éviter de parler du « facebook » interne. Bien préciser que l’outil est là pour nous aider à « travailler ». Il faut également que les collaborateurs sachent quel est l’objectif du RSE dans son métier. Pourquoi est-ce que ça existe ? Comment doit-on travailler avec ? Il est important de tout faire pour profiter le plus possible de l’inévitable pic de curiosité. Dans cette communication, le top management doit tenir sa place. Un RSE ne sera pas largement adopté si la hiérarchie n’est pas engagée dans le projet. Il faut donc favoriser l’expression des grands directeurs pour faire prendre le mouvement et varier les supports de communication (email, vidéos, guides papiers, etc…)
Enfin il ne faut pas laisser les gens remplir leur profil à moitié. Un RSE qui paraîtrait « en construction » de par l’absence d’informations clefs ou de champs mal remplis n’encourage pas le salarié à s’en servir ou à lui-même l’enrichir.

Puis vient la phase de suivi.

On surveille quelques taux indicateurs en particulier… Nombre de pages vues, Taux d’activation, Taux de contributeurs actifs, Taux d’adoption…

Si les résultats ne sont pas satisfaisants, on opte pour une ou plusieurs options possibles :

  • On adapte l’outil au contexte : développements spécifiques par-dessus notre produit sur étagère
  • On étudie les communautés qui marchent et on supprime celles qui sont en échec
  • On travaille en vase clos avec les modérateurs de communautés pour avoir des retours d’expériences
  • On forme les grands directeurs
  • On intègre des processus métier directement dans le RSE
  • Et pour terminer, pour redynamiser un RSE en perte de vitesse, on traque la concurrence !

    Mails, intranets, annuaires sont autant d’outils qui font de l’ombre aux fonctionnalités du RSE.
    On cherche aussi à identifier la capacité des outils à répondre aux objectifs de l’entreprise, ou l’on joue sur la résonance de l’outil en augmentant les notifications.

    Avec tous ces conseils on comprend que le succès d’un RSE répond à quelques règles logiques et méthodes vérifiées. Mais est-ce que les RSE ont de l’avenir ? Prendront-ils la place des emails ? Difficile aujourd’hui de répondre à ces questions. Comme le dit Sébastien Leblanc de Yoolink, il existera toujours un « village gaulois du RSE », soit un pourcentage de personnes qui n’activeront jamais leur compte. Lorsqu’on souhaite lancer un RSE, il faut donc accepter qu’on ne pourra jamais convaincre la totalité de sa cible.

Evénements

GIW invitées à découvrir l’innovation technologique en Israël.

logo fondation france israel

La Fondation France Israël offre l’opportunité à 11 blogueurs français influents de découvrir l’IT israélienne lors d’un voyage du 20 au 23 juin.
Girlz In Web en fait partie et vous emmène dans l’aventure !

Aux commandes pour Girlz In Web, Jessica Gauzi.
J’aurai le plaisir de partager mes rencontres et mes découvertes aux côtés de mes 10 camarades, blogueurs français référents dans le secteur des nouvelles technologies :

Benjamin du Journal du Geek,
Bertrand de FrenchWeb,
Cédric de TechCrunch France,
Damien de Stan&Dam
Eric de Presse-citron,
Fabrice de ReadWriteWeb,
Gonzague de Gonzague,
Jérémy de Locita,
Manuel de Korben,
et Philippe d’AccessOWeb.

Alors qu’Israël rime bien trop souvent avec conflits politiques ou religieux, l’objectif de cette visite est de faire découvrir une facette dynamique de ce jeune Etat. Et de permettre à des leaders d’opinion que sont les blogueurs / rédacteurs en chef de médias influents de partager avec leurs communautés les richesses technologiques du pays qui a la plus forte proportion de start-up au monde !

En quelques chiffres et faits marquants, le secteur de l’innovation technologique en Israël, c’est :
- la plus forte densité d’ingénieurs au monde pour un petit pays grand comme un département français (on en rêve !) et dont la population est de 7,4 millions d’habitants ;
- 40% de son économie qui émanent des technologies de pointe autour de la médecine/la science, les énergies alternatives, le satellitaire, etc. ;
- 6% de son PIB qui sont investis dans la Recherche & Développement (versus à peine 2% en France).

C’est cette richesse de l’écosystème israélien que Nicole Guedj, Président de la Fondation France Israël et ancien ministre, nous offre la possibilité de découvrir grâce au voyage qu’elle a initié. Et qui est organisé d’une main de maître par Sarah Aizenman, sa chef de cabinet, qui sera évidemment des nôtres.
D’ailleurs, leur mission dans le cadre de cette fondation vise tout simplement à tisser et renforcer les liens entre les sociétés israélienne et française notamment dans les domaines de la culture, de l’éducation et de l’économie.

Retrouvez-moi tous les jours du 20 au 23 juin sur Girlz In Web pour un retour d’expériences sur les visites, rencontres, conférences, ateliers auxquels nous assisterons.
Notre fil Twitter et notre page Facebook participeront aussi à cet événement.

Evénements

Invader à La Générale


crédit : Caroline Maizières

Elles sont nombreuses, se cachent dans nos rues – le plus souvent à notre insu – et nous observent, impassibles. Elles sont partout et aucune échappatoire n’est plus possible : l’invasion a déjà commencé…

Vous croyez peut-être y avoir échappé mais réfléchissez bien … Ne les avez-vous jamais remarquées, ces petites mosaïques mi-vaisseaux, mi-visages ? Là, voilà ! Maintenant qu’on en parle, vous vous souvenez bien en avoir vu quelques unes au détour d’une ballade dans les rues de Paris, de Los Angeles ou d’Hong Kong.
Car finalement, quand on y pense, il y a juste à lever les yeux pour les trouver, même s’il faut parfois s’aventurer dans les lieux les plus insolites.

Mais de quoi s’agit-il en réalité ? De l’œuvre de l’artiste français Invader, figure incontournable du « Street Art », en hommage aux jeux vidéo pixellisés des années 1970-1980.
Car ces déroutantes mosaïques ne représentent ni plus ni moins que les personnages d’un célèbre jeu vidéo édité par Taito en 1978 – Space Invaders – qui fut un des premiers jeux à très grand succès sur la console Atari 2600.
Et l’une des stars des jeux d’arcade.


crédit : Caroline Maizières

En fait, on s’en souvient (ou pas), les jeux de l’époque étaient assez rudimentaires côté techno – ils étaient très pixellisés ! Il n’y a qu’à penser à Pac Man …
C’est donc assez naturellement que la représentation des aliens du jeu par des pixels est devenue le symbole du monde des jeux vidéo.

Un symbole largement médiatisé.

Bon ok, c’était bien avant la Game Boy et à l’époque, les Geeks n’étaient pas encore à la mode …
Mais du coup, rien de plus facile pour notre mystérieux artiste – il préfère rester incognito – que de symboliser chaque pixel par un carreau de mosaïque !
Et c’est ce qu’il a commencé à faire dès 1998 dans une ruelle parisienne. Paris, ville où l’invasion est la plus dense, les vaisseaux aliens les plus nombreux.

C’est d’ailleurs dans la capitale que le 1000ème Space Invader a été posé la semaine dernière, sur un des murs de La Générale.
L’accrochage a eu lieu pendant le vernissage de l’expo consacrée à Invader par ce laboratoire artistique, politique et social.
Vernissage apparemment envahi par une foule de hipsters en délire !! Tendance décalée du sujet oblige.

L’expo en elle-même permet une immersion totale et sans retenue dans l’univers d’Invader pour notre plus grand plaisir !
Car les facettes de l’artiste sont multiples …
Et tout y est, des cartes d’invasion urbaines aux installations (distributeurs automatiques et autre Rubik’s Cube géant) en passant par la section stickers, les fameuses pochettes de disque pixellisées et les œuvres Rubikcubistes !


crédit : Caroline Maizières

On est loin des expos sages et sans interactivité auxquelles nous ont habitué les musées parisiens …
L’expo est effectivement dès plus originales puisqu’elle sollicite les 5 sens tout au long de notre exploration du lieu et des œuvres grâce à une profusion de couleurs, de formes, de bruits et même d’odeurs (miam, un bar à gaufres spécial Space Invaders).

Le must se trouve à l’étage, sur la mezzanine, avec une gigantesque mosaïque composée des clichés de tous les Space Invaders dispersés dans Paris !
Sans oublier les secrets qu’abrite la pièce cachée du fond … Mais chut, je ne vous en dis pas plus sinon l’expo n’aura plus aucun mystère pour vous !

Ah si quand même, pour conclure, quelques mots sur la démarche de l’artiste.
Vous me direz ce que vous en pensez mais si certains l’apparentent au mouvement graffiti, n’est-il pas plus pertinent de comparer la démarche d’Invader à celle du hacker ?
Car finalement, le but ultime ici est bel et bien la propagation d’un « virus » au sein du système, non ? Avec pour « arme » un réseau international de Space Invaders …

L’invasion urbaine est en marche ; en serez-vous ?

1000 – Une exposition de Space Invader – Du 7 juin au 2 juillet 2011
Du mardi au dimanche – De 12h à 20h30
La Générale, 14 avenue Parmentier, Paris (11e)
Métro Voltaire

Veille

Le Nouvel Observateur a lancé son site participatif : Le Plus

Après avoir fait peau neuve en changeant le look and feel bleuté du nouvelobs.com par une identité graphique plus épurée, sans oublier la nouvelle formule du magazine papier en kiosque et un nouveau logo, le groupe le Nouvel Observateur se lance dans une nouvelle aventure, celle du site d’infos participatif : Le Plus. Un printemps qui démarre en trombe avec ce total relooking et ce nouveau-né du web.


Pour ce faire, c’est l’ancien co-fondateur du Post.fr, Benoit Raphaël, qui est aux manœuvres, épaulé par Aude Baron rédactrice en chef adjointe et accompagné d’ex-journalistes du Post pour monter ce nouveau site d’infos. Il a la particularité d’être complètement intégré au site nouvelobs.com, même si une icône graphique dissocie le contenu « Le plus » de l’actualités du site « mère ».
Le but : faire intervenir les internautes sur des sujets d’actualité ou de société, s’entourer d’une communauté d’experts, découvrir des personnes de talent afin de s’enrichir les uns des autres.

« Le nouvel Observateur met en avant le meilleur des idées, analyses, opinions et découvertes grâce à la participation active de ses membres .
Avec le Plus, le nouvel Observateur vous propose une expérience inédite d’information. L’objectif est de mettre en valeur les richesses insoupçonnées du Web en vous faisant participer. Pour cela, 2 options : je publie ou je parraine !


A ses débuts, il était seulement accessible sur invitation donc par cooptation, mais depuis le 16 mai dernier, il est ouvert à tous les internautes désirant participer et ayant un compte sur un média social (Facebook ou Twitter) afin d’être identifié. Sans ce sésame, pas de participation. Ensuite, l’article soumis devra être sélectionné par un journaliste/éditeur pour être publié. A moins d’être parrainé. Une ouverture sous haute surveillance donc, mais gage d‘intelligence et de qualité éditoriale. Petits plus : on vous précise le temps de lecture et qui dans la rédaction a sélectionné votre article en Une.

Souhaitons-lui une belle entrée et une jolie réussite. Mais avec l’affaire DSK en cours, ce démarrage commence sur les chapeaux de roue…

http://leplus.nouvelobs.com/

Evénements

Le Web2day, c’est le 17 juin à Nantes

Le 17 juin, la nouvelle édition du Web2day mettra à l’honneur l’innovation numérique, les porteurs de projets et le networking dans les Pays de la Loire. Au menu, conférences, business dating, pitchfires… et de nombreuses opportunités de networking !

Au programme de cette année, côté conférences : Neutralité du net, ouverture des données publiques, arts numériques, internationalisation des startups français et applications web innovantes avec le HTML5.

Trois sessions de pitchs permettront également à des porteurs de projets d’exposer leur concept, leur idée de création d’entreprise ou leur startup. A l’issue de ces pitchs, un jury déterminera quelle présentation aura été la plus performante.
Vous êtes porteur de projet ? Vous pouvez déposer votre candidature ici.

Un Hackathon – une session de développement collaborative – aura lieu le matin.

Enfin, deux sessions de business dating vous permettront de rencontrer les acteurs du numérique, d’échanger avec des partenaires potentiels, des clients, des concurrents, ou des recruteurs.

Le Web2day se terminera avec une soirée networking SoChik2Day, à partir de 18h30 à la Cantine Numérique.

Rendez-vous le 17 juin !

Les infos :

  • Le site du Web2day : http://www.web2day-nantes.org/
  • Le programme : http://www.web2day-nantes.org/programme
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