Le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous étions conviées chez Microsoft à un petit déjeuner autour du thème de la diversité en entreprise. Avec la présence de Kevin Turner, n°2 de Microsoft dans le monde, et de Nathalie Wright, directrice de la division grands comptes en France et à la tête du programme diversité du groupe, (rien que ça) le débat s’est rapidement tourné vers la place des femmes dans l’entreprise… et dans les formations aux métiers technologiques.
Outre la volonté de ce grand groupe d’accompagner les femmes aux plus hauts niveaux du management, de leur permettre de concilier vie de famille et carrière professionnelle, Miscrosoft a développé l’initiative DigiGirlz.
Femmes et écoles d’ingénieurs
Une question, partagée par K. Turner, se pose assez rapidement. Embaucheriez-vous un diplômé en génie mécanique pour pratiquer la neurochirurgie? Dans la même idée, confieriez-vous un poste dans l’ingénierie à quelqu’un dont la formation n’est pas adéquate?
Vous me voyez venir avec mes gros sabots? Pour être sûre, sachez que seuls 27,5% des étudiants en école d’ingénieur sont des femmes*. Certes, tous les métiers du web et des nouvelles technologies ne demandent pas une telle formation, mais certains si. Alors comment obtenir une parité en entreprise quand elle est inexistante en école supérieure? Attention, nous ne blâmons pas ici les recruteurs des grandes écoles.
Toutefois, une nouvelle question se pose : Pourquoi les jeunes femmes tendent à se détourner de ces formations? Pour y répondre, au moins en partie, Microsoft a créé le programme DigiGirlz.
DigiGirlz, les lycéennes et les carrières dans la technologie
DigiGirlz permet à des lycéennes de découvrir des carrières dans les nouvelles technologies, de rencontrer des employées et des managers de Microsoft et de participer à des ateliers autour de la technologie. Des cours sont aussi disponibles en ligne pour les heureuses élues du programme.
Côté rencontres, les journées DigiGirlz qui se tiennent à travers le monde permettent, aux lycéennes de discuter avec des employées et de découvrir la vie professionnelle au sein du groupe. Vous pouvez retrouver l’intégralité des rencontres ici.
Enfin, les DigiGirlz High Tech Camps visent à faire tomber les stéréotypes sur l’industrie high tech grâce à des ateliers, des démonstrations et des rencontres.
Pourquoi on vous en parle
Comme nous l’avons vu précédemment, un peu plus d’un quart seulement des élèves ingénieurs sont des femmes. Or chez Girlz In Web, un de nos champs d’actions est celui de la sensibilisation des futures générations aux opportunités données aux femmes dans les métiers du web.
C’est pourquoi, nous développons des partenariats avec des écoles ou des associations telles qu’Actenses afin de rencontrer les jeunes femmes en cours de formation. L’objectif est de présenter l’éventail des métiers offerts par l’industrie du web et accessibles à tous et donc à elles. Durant ces rencontres, nous discutons du quotidien de nos métiers, des enjeux ainsi que des chemins qui permettent d’y accéder.
Ces jeunes générations sont les cadres, les entrepreneurs, les acteurs de demain et nous souhaitons pouvoir leur présenter des métiers, des carrières et des opportunités dont elles n’ont peut-être pas encore conscience.
Si ces sujets vous intéressent, n’hésitez pas à nous contacter.
*Source : Les Ecoles d’ingénieurs, Effectifs des élèves en 2010-2011. Direction de l’Évaluation, de la Performance et de la Prospective du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, septembre 2011, 153pp
Crédit photo : SoulSolutions
Une réponse