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Futur en Seine 2012, c’est parti !

Futur en Seine

Aujourd’hui s’ouvre le festival Futur en Seine 2012. Du 14 au 24 juin, le festival des confluences numériques jouera son rôle de précurseur, de veilleur de l’innovation et des futurs numériques dans tous les domaines. Rappel du programme…

Dix thématiques pour une série d’animations

Cette année, et pour la 3e fois depuis sa création en 2009, le festival Futur en Seine s’offre une programmation dense articulée autour de 10 thématiques :

  • Villes
  • Innovation Sociale
  • Santé et Bien Être
  • Nouveau Design
  • Robots
  • Arts et Cultures
  • Faisons-le-nous-mêmes
  • Enfants en Seine
  • Connaissance et Data

A grand renfort d’expositions, de performances, de conférences, d’ateliers et de fêtes, de nombreux dispositifs innovants seront présentés par leurs concepteurs : entrepreneurs, designers, chercheurs… et permettront aux professionnels comme au grand public de débattre sur les usages du numérique, le tout pendant 10 jours non-stop.

La part belle aux enfants et aux projets éducatifs

Futur en Seine est un festival pour tous, et donc aussi pour les enfants. Expositions, projets innovants, ateliers dédiés sont ainsi proposés aux enfants dès deux ans pendant le festival. Ils pourront découvrir, expérimenter et partager leur monde en train de s’inventer.

Et comme, à l’heure du numérique, la classe évolue et modifie les usages, Futur en Seine propose un atelier spécifique organisé par Nathan, Le Robert, Bordas et les éditions Retz : La Classe numérique, qui permettra d’imaginer la classe de demain en découvrant comment les nouveaux supports – tableaux et tablettes numériques – favorisent les modes d’apprentissage et démocratisent l’accès aux connaissances. Les enfants pourront aussi apprendre l’histoire des arts en plongeant au cœur des œuvres, l’anglais de manière interactive avec le jeu social Babble Planet, les plus petits – dès deux ans – testeront l’établi numérique au cœur de la maison des petits, des ateliers Twittschool permettront aux plus jeunes d’apprendre à manier les réseaux sociaux…

Bref, cette année le festival, c’est en famille !

A noter : Le festival prendra place au CENTQUATRE  avec un Village des innovations du jeudi 14 au dimanche 17 juin. Il se prolongera dans Paris et l’Ile-de-France à travers plus de 80 manifestations partenaires jusqu’au 24 juin.

A propos de Futur en Seine

Futur en Seine est un festival international qui présente chaque année durant dix jours les dernières innovations numériques françaises et internationales aux professionnels et au grand public.

Festival créé en 2009, il a réuni 80 000 visiteurs en 2011 et est devenu annuel en 2012. Futur en Seine est un évènement organisé par Cap Digital, le pôle de compétitivité de la filière des contenus et services numériques. Ses  communautés regroupent plus de 700 adhérents : 620 PME, 20 grands groupes, 50 établissements publics, écoles et universités ainsi que 10 investisseurs en capital.

**Site Futur en seine : http://www.futur-en-seine.fr

**Agenda complet du festival : http://www.futur-en-seine.fr/calendrier/

**Page Facebook de l’évènement : https://www.facebook.com/Festival.FuturenSeine

**Fil Twitter : https://twitter.com/#!/futur_en_seine, @futur_en_seine, hashtag : #fens2012

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Arianna Huffington, le storytelling d’une blonde

Arianna Huffington

Billet original publié sur electronlibre.info, écrit par Isabelle Otto

Argent, look, famille de rêve, connexions avec tous ceux qui comptent dans le monde des médias, du business et de la politique, entreprise florissante revendue à prix d’or à l’un des géants du web américain, et maintenant des petits HuffPo dans les endroits les plus glamour de la planète, y compris Paris : Arianna Huffington a tout. C’est ça son storytelling préféré ; comme bien des wonder-women modernes. Alors qu’il y a bien des bémols dans sa symphonie en succès majeur.

Un peu plus d’un an après son arrivée chez AOL, Arianna Huffington vient d’être dépossédée par Tim Armstrong, CEO du géant du web de toute une partie des responsabilités éditoriales qui lui avaient été conférées. Autrefois à la tête de tout le pôle médias d’AOL, comprenant TechCrunch et plusieurs autres entités dont AOL.com, elle ne supervisera désormais plus que le Huffington Post. Et pourtant, pas battue, elle continue de dire à qui veut l’entendre que tout se passe comme elle l’avait souhaité… La bonne vieille méthode du « je vais bien tout va bien » à laquelle elle s’accroche depuis longtemps déjà.

Une vente à l’arraché

Non, Arianna Huffington n’est pas infaillible, et cela la rendrait même, si elle osait l’admettre ne fut-ce qu’à demi-mot, presque sympathique sans lui enlever la moindre compétence. Oui, le Huffington Post est une réussite incontestable à bien des égards, et pour l’essentiel le mérite lui en revient. Néanmoins ce succès n’est pas sans accrocs. D’abord, il faut le rappeler, le rachat du HuffPo par AOL s’était effectué dans des conditions indigestes même pour un estomac vaillant comme celui d’Arianna. Et ce qui arrive aujourd’hui avec Tim Armstrong, CEO d’AOL, qui lui enlève du pouvoir plutôt que de la conforter dans sa position devrait la mettre en furie plutôt que de la pousser à garder son sourire de Playmobil constamment imprimé.

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A la une !, Opportunités

Mediastay recrute un-e Key Account Manager CDI

Mediastay

Mediastay recrute un-e Key Account Manager

Mediastay est un des principaux acteurs européens de la monétisation d’audience dans le domaine des jeux en ligne. L’ensemble des technologies de monétisation publicitaire de Mediastay est à la fois utilisé sur les sites édités en propre et intégré sur un réseau d’éditeurs tiers sur le web et Facebook. Mediastay gère également Games Passport, plateforme de monétisation de jeux, partenaire de quelques unes des plus grandes sociétés de développement de jeux (Playrix, Alawar, Kobojo…) et de détenteurs de licences (Endemol, M6…). Games Passport compte aujourd’hui plus de 25 millions de joueurs dans 14 pays et 7 millions de visiteurs uniques par mois (source Nielsen). Reconnu pour sa forte expertise, Mediastay est par ailleurs devenu en janvier 2011 le 1er acteur publicitaire français accrédité par Facebook.

La société a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 19 millions d’euros et compte plus de 90 employés répartis en France, Bruxelles, San Francisco et Sao Paolo. En avril 2011, Mediastay a réalisé une levée de fonds de 15 millions d’euros, une des plus importantes du secteur internet en 2011, dans le but d’accélérer sa croissance et son développement à l’international.

Au sein du Pôle Performance de la société vous serez en charge de développer un portefeuille de clients grands comptes et de piloter une équipe d’Account/Affiliate Manager (4 personnes).

Missions :

Rattaché-e au Directeur du Pôle Performance votre rôle se composera de 4 grandes missions principales :

- Gestion et élevage d’un large portefeuille de clients : propositions commerciales, planification de la diffusion multileviers (emailing, display, site under, incentivé…), suivi des performances, optimisation, tracking, reporting, bilans clients, recommandations, renégociation éventuelle des différentes conditions… ;
- Management d’une équipe : suivi stratégique et opérationnel des campagnes de l’équipe (CA, marge, leviers, élevage), attribution des nouvelles campagnes, suivi des objectifs fixés et des moyens pour les atteindre ;
- Prospection de nouveaux partenaires de diffusion (emailers, régies, network) et animation du réseau d’affiliés ;
- Coordination avec les autres équipes : commerciaux, équipes produits, comptabilité, etc.

Profil :

- Profil Key Account Manager, bénéficiant de 5 ans d’expérience à un poste similaire
- De formation Bac+4 ou +5 avec une forte sensibilité Internet
- Vous maitrisez le marketing a la performance et les problématiques de l’affiliation
- Vous avez déjà encadré une équipe et disposez d’aptitudes managériales
- Vous êtes motivé-e et vous aimez les challenges et les objectifs ambitieux
- L’organisation, la réactivité et la fibre commerciale seront vos forces pour mener à bien cette mission à responsabilité
- Votre anglais est courant

CDI à pourvoir à Levallois-Perret – M° Louise Michel

Rémunération : selon profil
Date : ASAP
Contact : Merci d’adresser votre candidature (CV, lettre de motivation au format word) par email à : jzisermann (at) mediastay (.) com

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Stephanie Troeth, UX Designer: 4 pièges à éviter pour lancer votre business

Durant le Web2Day, Stephanie Troeth a fait partie du jury du start-up contest mais est aussi venue parler de son métier : le design d’expérience. Girlz In Web l’a rencontrée pour qu’elle nous parle de son métier et donne quelques conseils aux femmes qui souhaitent lancer leur business.

Consultante en stratégie d’expérience utilisateur et design d’interactions, Stephanie Troeth a récemment travaillé avec Asics Europe et Mailchimp. Pour Girlz In Web, elle nous décrit son travail quotidien et donne quelques précieux conseils pour lancer votre business.

4 pièges à éviter pour lancer votre business

A la question : « quels conseils donneriez vous aux femmes qui veulent se lance dans leur propre entreprise », Stephanie nous donne 4 pièges à éviter.

1. Passion – Le travail est quelque chose qui va mettre la grande majorité de notre vie, alors soyez sûre que vous faites ce que vous aimez, ce que vous voulez faire.

2. Don’t overwork – Apprenez à partager votre temps pour éviter de définitivement perdre votre énergie. Sachez donc quand vous arrêter même si votre travail vous passionne.

3. Don’t say yes to doing everything – On ne peut pas plaire à tout le monde, même si on aimerait. Choisissez vos projet, avec qui vous voulez travailler.

4. You don’t have to be the best – Les femmes ont souvent un problème de confiance, elles ont tendance à penser qu’elles ne sont pas assez douées. Apprenez à accepter à donner le meilleur de vous même à un moment, un endroit précis et dans des circonstances données.

Remerciements Stephanie Troeth, Web2Day, TéléNantes

Stephanie Troeth, UX Designer from GirlzinWeb on Vimeo.

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Deborah Magid, IBM Venture: 4 points incontournables pour vendre votre projet

C’est en tant que Directrice de la stratégie logicielle d’IBM Venture Capital Group que Deborah Magid faisait partie du jury du Start-up Contest du Web2Day à Nantes. Son premier conseil pour vendre votre projet? « Know Your Competition »!

En tant que directrice au sein d’IBM Venture Capital Group, Deborah Magid partage à travers le monde sa vision des marchés, technologies et business models émergents mais aussi des innovations et des marchés à forts potentiels auprès de VCs et d’entrepreneurs. D’abord psychologue, sur les pas de son père, Deborah s’est rapidement tournée vers le design d’expériences et d’usages avant de rejoindre le mondes des investisseurs.

Girlz In Web est allée pour vous à sa rencontre au Web2Day et lui a demandé ce que les investisseurs veulent savoir des start-up dans lesquelles ils vont potentiellement investir.

4 points incontournables pour vendre votre projet

Deborah Magid partagent 4 conseils essentiels lorsque vous pitcher votre projet à des investisseurs :

1. « Know tour Competition » – Il est très rare que vous n’ayez aucune concurrence sur le marché que vous convoitez, alors soyez honnête avec vous même et les VCs. Apprenez à vous placer dans votre écosystème pour faire ressortir vos atouts.

2. « Build a big business » – Les VCs veulent investir dans quelque chose de grand, dans des marchés à fort potentiel.

3. « Focus » – Ne faites pas trop de choses à la fois si vous voulez voir votre start-up décoller. Montrez que votre équipe est vraiment géniale et que par conséquent on peut lui faire confiance.

4. « Validate your idea with customers » – Peu importe le stade de développement de votre projet, il y a toujours un moyen de le faire.

Remerciements à Deborah Magid, à l’équipe du Web2Day et de TéléNantes.

Deborah Magid, IBM Venture Capital Group from GirlzinWeb on Vimeo.

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Sortie de l’ouvrage : les réseaux sociaux et l’entreprise

Les réseaux sociaux et l'entreprise

Clémence Bertrand-Jaume sort un livre intitulé « Les réseaux sociaux et l’entreprise ». L’occasion pour nous de lui poser quelques questions :

De quoi parle l’ouvrage ?

L’objectif de ce livre est de faire découvrir et partager les tenants et les aboutissants des transformations engendrées par l’utilisation des réseaux sociaux en entreprise. D’une idée aussi ancienne que les civilisations humaines, à une puissance incontestable grâce aux outils nés des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, l’entreprise doit s’adapter pour favoriser la créativité, l’efficacité et la conduite du changement.

Comment est venue l’idée d’un livre sur le sujet ?

Un changement dans ma vie est intervenu, j’allais devenir maman pour la première fois ! Moment très opportun pour prendre du recul sur mon travail, qui intervient au même moment qu’une rencontre avec Anne Maître (Directrice Editorial, Editions Démos) au cours de laquelle nous évoquons mon expérience professionnelle et les perspectives qu’offrent les réseaux sociaux pour les entreprises (Communication, Gestion des compétences, Innovation…). Elle me propose ensuite très rapidement d’écrire mon premier ouvrage sur le sujet, qui souligne la continuité de ces outils et pratiques, par rapport aux réseaux sociaux physiques qui ont toujours existés. Il ne s’agissait pas pour moi de dresser un panorama des solutions, de construire un guide pratique ou une typologie des perspectives, mais bien d’être un révélateur de la cohérence de ces démarches pour décisionnaires et opérationnels de l’entreprise.

Les réseaux sociaux en ligne poursuivent les mêmes ambitions d’interaction et de réalisation en utilisant la puissance des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Les entreprises, pour répondre aux exigences de réactivité et de transparence qui en découlent, doivent, selon moi, comprendre ces nouvelles formes de coopération et adapter l’organisation, le management et la gouvernance pour favoriser l’innovation, la gestion des connaissances et l’efficacité de leurs collaborateurs.

Quel est, selon vous, le critère de réussite d’un réseau social d’entreprise (RSE) ?

Il y a bien sûr de nombreux critères indispensables à la réussite d’un RSE, mais s’il ne fallait en retenir qu’un, je penserais à la finalité du projet, c’est-à-dire à la déclinaison des objectifs précis et adaptés de la stratégie globale d’entreprise (favoriser l’innovation, impliquer les collaborateurs, partager les best practices, organiser le transfert de compétences…). Cette vocation du RSE passe nécessairement par la fixation d’objectifs réalistes et mesurables dans un cadre d’utilisation défini. Le projet doit susciter l’adhésion en interne de la direction et du management et être insaturé dans un climat de confiance avec les métiers (notamment Ressources Humaines, Juridique, Système d’Information et Communication).

Selon vous, quel est l’intérêt du Personal Branding pour les salariés ?

Le Personal Branding (William Arruda) consiste à identifier ce que l’on a d’unique et à utiliser les outils de communication pour le faire remarquer. En entreprise, les outils de veille, de collaboration et d’innovation permettent aux salariés d’accroitre l’efficacité personnelle et collective, d’optimiser les échanges et de capitaliser les connaissances. Cette tendance va de pair avec la responsabilisation croissante des salariés concernant leur employabilité. En formalisant ses aptitudes, expertises et motivations, le collaborateur devient un acteur identifiable et identifié au sein de sa structure mais aussi à l’extérieur.

Les réseaux sociaux et l’entreprise
Auteur : Clémence Bertrand-Jaume
Les Editions Demos

A la une !, Point de vue

Covoiturage.fr et la réservation, chronique d’un changement

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Cet été, le leader du covoiturage va fêter ses 2 millions de membres. Pourtant, est-ce vraiment la première chose à laquelle vous pensez quand on vous parle de cette start-up? Frédéric Mazzella, fondateur et CEO, revient avec nous sur le lancement du service de réservation en ligne.

France, Espagne, Grande-Bretagne, Italie, start-up française phare de la consommation collaborative, Comuto, éditeur de Covoiturage.fr, a parcouru bien du chemin depuis sa création en 2004. Pourtant, depuis quelques mois, trois mots sont sur les lèvres d’utilisateurs mais aussi de membres de l’écosystème français d’innovation : réservation en ligne. J’ai donc profité du Web2Day pour demander à Frédéric Mazzella son retour d’expérience sur ce qui est en passe de devenir un cas d’école.

La monétisation d’une plateforme C2C

Covoiturage.fr est une plateforme de mise en relation de conducteurs et de passagers. Depuis peu de temps, ce service est devenu payant pour les passagers.
Avant de revenir sur le service de réservation en ligne, Frédéric m’explique que plusieurs modèles de monétisation ont été étudiés.
La publicité? La start-up ne souhaite pas mettre à disposition les informations personnelles des membres de sa communauté.
Un abonnement annuel d’accès au site? Trop peu équitable car les usages varient énormément d’un covoitureur à l’autre.
Le Freemium? Déjà existant mais trop peu de valeur pour les usagers.

En plus de faire gagner du temps aux passagers et aux conducteurs, le système de réservation en ligne a l’énorme avantage de formaliser un engagement entre les membres de la communauté avec pour conséquence de fiabiliser le service. En effet, depuis la mise en ligne de la réservation, les désistements ont chuté de plus de 85%.
Naturellement, cette nouveauté n’a pas été facile à implémenter. La résistance au changement est forte, peu importe la valeur ajoutée apportée.

Une innovation pour et avec la communauté

Cela fait plus d’un an que le service de réservation est étudié par les équipes du site.
Ce que vous pouvez aujourd’hui voir en ligne est le fruit d’une cinquantaine d’évolutions : possibilité de choisir une acception automatique des passagers ou non, de pouvoir confirmer des trajets par SMS, d’échanger avec un conducteur avant de réserver, les processus du service clients…

Pour innover tout en étant au plus près des besoins de ses utilisateurs, l’équipe de Covoiturage.fr use de deux techniques.
Tout d’abord, chacun des salariés est un utilisateur du service. Lors des trajets, ils ont l’occasion d’être en contact direct avec la communauté, de tester le service et d’imaginer les améliorations possibles. C’est le « Think it, Build it, Use it! »
Ensuite, le lancement du service de réservation a été très progressif. Après des premiers tests réalisés par l’équipe projet et les collaborateurs, ce sont des proches qui donnent leur avis. Le service fait ensuite son entrée dans le petit bain avec le lancement d’une opération pilote sur l’axe Paris-Rennes. Il faut alors être à l’écoute et très réactif. Le moindre problème doit être corrigé le plus rapidement possible. Pour extraire les critiques constructives des retours de la communauté, des focus groups sont organisés avec différents profils d’utilisateurs. Grâce à leur vision concrète et représentative, le service est ensuite déployé sur l’ensemble du pays, pas à pas.

« En choisissant la confiance et la fiabilité du service, on ne peut pas se tromper. »

Malgré cette collaboration, les mécontents sont là.
Cependant pour Frédéric, ce n’est pas le prix ou la monétisation qui posent problème. Il existe encore aujourd’hui une vraie réticence au changement, même quand ce changement apporte du mieux.
Il faut lutter contre l’habitude, réapprendre. L’expérience utilisateur est alors vitale.

Pour faire face à ces difficultés qui en ont découragé plus d’un, Frédéric et ses équipes avaient un leitmotiv : « Sur le marché du particuliers à particuliers, en choisissant la confiance et la fiabilité du service, on ne peut pas se tromper. »

Plus généralement, le fondateur conseille 3 points clés :
1. Etre progressif dans la mise sur le marché de l’innovation,
2. Etre au plus près de l’utilisateur final tout au long du développement du produit. La proximité avec la communauté est une force qui vaut de l’or,
3. Etre extrêmement réactif, avoir une équipe prête à faire face aux bugs ou aux adaptations de processus.

Ces premiers retours « à chaud » (le service n’a que quelques mois) sont susceptibles de s’enrichir. Peut-être pourrons-nous prochainement lire un business case dédié à ce sujet. Ce que l’histoire nous dit déjà c’est que la communauté grossit encore davantage depuis que le service de réservation est en ligne avec les meilleurs mois de mars et avril de l’histoire du site.

A la une !, Point de vue

Sandbox, portrait d’un réseau pour et par la génération Y

sandbox logo

Lancé en février 2011 à Paris, originaire de Zurich et déjà présent dans 50 pays, le réseau Sandbox a pour but de créer une communauté forte de Change Makers de moins de 30 ans. Pour vous, Girlz In web a rencontré Rand Hindi, ambassadeur de Sandbox à Paris.

Sandbox est un réseau créé, géré et pour les moins de 30 ans aka Génération Y. Son ambition? Accélérer l’impact de ses membres à travers de monde.
Identifiés comme des Change Makers ou en passe de le devenir, les membres sont ambitieux, extrêmement talentueux et cherchent à avoir un impact positif de rupture dans leur domaine. Web, art, recherche, éducation, Sandbox étonne par la diversité des champs d’actions de ses membres.

Un réseau de Change Makers

Pour placer ce réseau en véritable accélérateur de potentiels avant l’âge charnière fixé à 30 ans, Sandbox opère aussi bien on que offline. En plus d’une communauté très soudée, les membres peuvent se connecter à une plateforme faite maison, échanger sur le groupe Facebook mais aussi exposer leurs problématiques aux autres Sandboxers. Pour aller encore plus loin, des diners avec des personnalités et des Demo Night, durant lesquelles 6 à 7 personnes brainstorment autour d’une problématique forte, sont organisés.

Toutefois, la véritable valeur ajoutée de ce réseau sont ses membres. De part leurs affinités et leur volonté commune de changer les choses, ils comprennent la difficulté d’avoir un projet ambitieux, et mettent tout leur talent à aider les autres Sandboxers. Pour illustrer cela, rien de tel qu’un exemple concret. Il y a quelque temps, un Sandboxer a fait appel au réseau pour organiser une Demo Night autour d’une problématique professionnelle vitale : « quel est le message de fond que je veux faire passer sur mon produit? ». Après 3h d’échanges passionnés et constructifs, le membre est ressorti avec une vision recentrée de l’image de son projet.

Sélectif, pas élitiste

A Paris, les ambassadeurs du réseaux ont fait le choix d’une croissance organique. Plutôt que de toucher des centaines de personnes, Sandbox Paris a privilégié la qualité avec aujourd’hui 15 membres officiels. Aujourd’hui, le but affiché est d’atteindre une trentaine de membres d’ici à la fin de l’année.

Pour recruter, Sandbox se base sur deux méthodes.
La porte d’entrée classique est de s’inscrire aux diners mensuels ouverts à tous et dont la prochaine édition aura lieu le 6 juin. A table, se mêlent Sandboxers établis et ceux qui veulent en savoir un peu plus sur le réseau mais surtout sur la dynamique de ses membres. Car au-delà du projet porté par les Change Makers, ce sont ces dynamiques qui se créent au sein du groupe qui sont observées par les ambassadeurs.
Si des affinités et de l’énergie émergent donc de ces diners, les candidats sont ensuite invités à des événements privés afin de comprendre et connaitre leur vision plus profonde des choses. Enfin, une candidature officielle pourra être faite si la réciprocité des intérêts se confirme.
La méthode moins classique est d’être repéré par un ambassadeur ou un Sandboxer et être invité aux diners mensuels de rencontre. Très observateurs, les membres sont en effet sensibles aux profils passionnés, pédagogues, non condescendants et très ouvert d’esprit, à une certaine « aura » de leadership qui se dégage de personnes qu’ils rencontrent à diverses occasions. Une fois au diner, le processus de recrutement classique se poursuit.

Impressionnant? Intimidant? Rand Hindi s’en défend : « Sandbox est plus facile à montrer qu’às expliquer, c’est pourquoi nous encourageons la participation aux diners mensuels. Il faut rencontrer des Sandboxers pour comprendre que le réseau n’est pas élitiste mais plutôt ouvert et sélectif.« 

Encourager la diversité des profils

Vous l’aurez compris, la force du réseau tient en la diversité des profils. C’est pourquoi, dans sa croissance, une priorité est donnée à la mixité à la fois de domaines d’expertise et de genre. Très vite, une co-ambassadrice a été choisie et des rapprochements s’opèrent pour faire connaitre Sandbox auprès des initiatives féminines telles que Girlz In Web.

Pour en apprendre d’avantage sur Sandbox et ses membres, rendez-vous au diner du 6 juin ou sur leur site!

Vidéo à la Une

Stephanie Troeth, UX Designer

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