Evénements

Bilan du workshop n°3 : comment bien animer votre fan page Facebook par Jacinthe Busson

Workshop n°3 avec Jacinthe Busson dans les locaux de Simple IT

Jacinthe Busson est intervenue mercredi 12 octobre lors du workshop d’octobre dédié à l’animation des pages fan Facebook dans les superbes locaux de Simple IT. Retour sur un workshop passionnant et que toutes les participantes ont liké !

Si la présence d’une Girlz In Web sur Facebook semble aujourd’hui inéluctable, l’animation d’une fan page l’est, au moins, tout autant : pour la marque que vous gérez, le projet perso que vous lancez, le pote musicien que vous aidez… Les occasions sont multiples et les problématiques identiques : comment animer cette fan page et faire vivre votre communauté de fans ?

C’est la question à laquelle Jacinthe Busson, co-fondatrice de Kontestapp.com, s’est attachée à répondre avec brio et professionnalisme ! (accéder à sa présentation complète : ici)

Facebook et F8 : In « Zuki » you will trust

Tout d’abord, Facebook n’est pas une plateforme libre d’échanges et de partage de contenus. Il s’agit bien de la propriété de Marc «Zuki» Zuckerberg  regroupant quelques 800 millions de membres d’inscrits, dont 22 millions en France.

Cette subtilité est de taille : vous ne devez pas agir sur Facebook en terrain conquis, martèle Jacinthe, il vous faut suivre d’un œil attentif les évolutions de la plateforme et de ses CGU (conditions générales d’utilisation). A fortiori lorsque vous représentez une marque qui est exposée aux yeux et aux commentaires de ses clients.

Dans un premier temps, Jacinthe est revenue sur les évolutions de la destinée de Facebook présentées lors du F8 (« fate » en anglais). Des modifications profondes sont en cours de déploiement sur l’ensemble des profils personnels qui deviendront très bientôt les carnets de famille 2.0 :

- la timeline (centrale) : elle est le socle des nouveaux profils utilisateurs, son ergonomie a été améliorée, l’impact visuel fort met à l’honneur les albums photos ;
- le ticker (en haut à droite) : il regroupe les activités mineures de votre réseau comme les like, les commentaires, l’écoute d’un titre en temps réel… Il vous permet d’éviter le «bruit» qui existait précédemment sur votre wall ;
- sur votre newsfeed les actualités à la une ou top stories remontent lorsqu’elles enregistrent le plus d’interactions ;
- le bouton «j’aime» ou «like» se démultiplie : il se multiplie pour mieux s’adapter aux comportements des utilisateurs, vous cliquerez sur «lu», «écouté»…
- l’indice d’engagement de votre communauté apparaît : il calcule toutes les interactions (commentaires, partages, publications…) de vos fans sur votre page ;
- enfin un nouvel algorithme made in Facebook concurrence celui de Google : l’Edgerank. Il classe les posts en fonction d’un score qui détermine leur intérêt.

La connaissance fine de cet ensemble de nouveautés permet alors de mieux utiliser la force de frappe du réseau social pour votre page et, last but not least, construire la communauté des fans qui la composent.

Construire et animer une communauté pas à pas : les 10 principes clés selon Jacinthe

L’objectif d’animation de votre communauté requiert, pour le community manager qui sommeille en vous, une discipline en 10 points clés :

    1. Soyez à l’écoute de votre communauté : acceptez les erreurs et les retours négatifs. Les feed-backs sont très importants car ils vous permettent de construire la page. «On ne vous reprochera jamais d’être convivial et sympathique, comme le disait déjà Fanny Berrebi lors du premier workshop. Il faut oser !» conseille Jacinthe.
    2. Prévenez votre communauté existante : vos utilisateurs habituels sont déjà conquis, c’est un avantage que vous devez exploiter. Communiquer sur le owned media : les mails, le site internet de la marque, ajouter des boutons «j’aime»…
    3. Ayez le sens de l’accueil, le «j’aime» est votre ami.
    4. Achetez de la pub Facebook, soit par vous-même soit via une régie publicitaire.
    5. Diffusez du contenu exclusif, à haute valeur ajoutée telles que des offres exclusives. Et attention au copier-coller !
    6. Privilégiez le dialogue.
    7. Valorisez vos fans actifs.
    8. N’oubliez pas l’impact visuel de vos publications, de belles photos par exemple favorisent nettement le partage.
    9. Créez des événements pour divertir régulièrement vos fans
    10. Utilisez les outils de statistiques Facebook, ou insight, pour affiner votre stratégie et votre contenu.

 

L’ensemble de ces règles constitue la feuille de route de votre animation de page fan. Elle doit, pas à pas, se préciser et évoluer avec votre communauté puisque cette dernière est la reine : c’est elle qui décide de vous suivre et d’interagir ou non avec et sur la page.

Toutefois, des outils ad hoc comme les jeux-concours existent et permettent d’accroître significativement l’attrait de sa page, à condition de bien maîtriser leur fonctionnement. Et c’est là que docteur ès jeux-concours entre en scène !

Les jeux-concours : un levier d’animation complexe

D’après une étude de 2011*, 58% des internautes indiquent suivre des fan pages Facebook pour « participer à des concours et avoir des cadeaux » indique Jacinthe. Et la majorité de ces concours met en jeu des voyages (pour 72%) ou des bons de réduction (49%).

Cet engouement des inscrits sur Facebook prouve combien le jeu-concours est un levier indispensable au développement d’une communauté de fans. En effet, il donne tout d’abord lieu à « une augmentation du trafic, puis à un recrutement de nouveaux prospects et enfin une qualification de votre base de données », ajoute Jacinthe.
Encore faut-il avoir bien pensé en amont le dispositif (quelle cible, quels moyens, quels objectifs?) et bien connaître la règlementation du géant des réseaux sociaux, car dans chaque pays la législation diffère.

En France, un règlement doit être déposé auprès d’un huissier, surtout lorsqu’il y a une grosse dotation à la clé. Il est obligatoire de mentionner très clairement que Facebook n’est pas l’organisateur du jeu dans les mentions légales ainsi que d’y insérer un lien vers votre page de confidentialité (obligation de la CNIL).

En dehors de l’interdiction évidente de faire gagner des produits dangereux ou légiférés, la plus grosse contrainte juridique – et la plus fréquemment violée – est l’interdiction d’utiliser des fonctionnalités natives de Facebook pour un jeu-concours.
Par exemple vous ne pouvez pas proposer à vos fans de doubler leurs chances de gain en invitant leurs amis Facebook via la fonctionnalité de Facebook, mais cela devient possible si vous leur proposez des champs où ils saisissent eux-mêmes l’adresse mail de leurs amis. Autre écueil fréquent, vous n’avez pas le droit de monter un jeu-concours sur le wall de votre page, sous peine de vous faire purement et simplement évincer de « Zuki »land. En un mot, tout jeu-concours doit être proposé via une application ou accessible dans un onglet dédié, créé à l’occasion sur votre page fan.

Enfin, veillez au contenu de votre jeu et à la dotation proposée. Si vous optez pour un quizz, un maximum de 5 questions semble tout à fait approprié. La bonne dotation est celle qui est en lien avec la marque tout en se rapprochant du quotidien de ses fans !

La soirée s’est terminée sur de très nombreuses questions concernant le vécu de Jacinthe et son statut d’entrepreneure. Passionnant vous dis-je !
Merci à toutes les participantes d’être venues encore une fois nombreuses. Nous vous donnons rendez-vous mercredi 16 novembre, pour un workshop au sujet de la veille. Ayez l’oeil !

>>> Retrouvez l’intégralité de la présentation de Jacinthe Busson ici <<<

*Source : http://www.emarketer.com/

Point de vue

La saga du « Bouton facebook like » : la course aux likes #2

saga_like2

Le principe premier d’un média social est de rassembler des communautés par affinités amicales ou par intérêts culturels semblables. A une époque pas si lointaine, le bouton « like » était réservé aux photos, vidéos ou statuts. A présent, l’aspect social à caractère amical et désintéressé est révolu : il a pris une tournure professionnelle où l’intérêt commercial et l’enjeu économique sont désormais de la partie. Facebook a donc monétisé son modèle, transformé son réseau en un vivier de consommateurs potentiels…

Dossier en trois parties:
1er volet : LE « LIKE » A LA CONQUÊTE DU WEB : LA DÉFERLANTE
2e volet : LA COURSE AUX « LIKES »
3e volet : APRÈS L’EUPHORIE L’ENVERS DU DÉCOR

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2e volet : LA COURSE AUX « LIKES »

a) L’arrivée de L’Open Graph

La recommandation sociale est devenue un gage de vente et de pages vues. Dès lors, Facebook a élargi la possibilité de « liker » tout type de contenus : des produits, des commentaires, une mise en relation, un article, une page fan. On « like » à tout va, tout et n’importe quoi, pour augmenter la visibilité d’une personne et surtout d’une marque. Et c’est loin d’être fini…
D’où la naissance de l’Open Graph, une API que Facebook a placé au centre du web social. Des sites web, produits, lieux, marques, vidéos, photos deviennent des « objets Facebook » et sont intégrés et référencés au graphe social, interagissant avec Facebook. L’Open Graph montre ainsi la relation entre ces divers « objets Facebook » qui sont devenus des maillons de la chaine sociale.

Avant un «facebooker » était :

  • ami avec X
  • fan d’une personnalité
  • ou membre d’un groupe

Strictement « humain », le social graph était basé sur les relations entre individus.

Aujourd’hui, ce modèle est dépassé avec l’Open Graph : les interactions s’ouvrent aux « objets ». On découvre qu’un facebooker :

  • aime telle marque, tel article de magazine
  • était à tel endroit (Foursquare)
  • joue à tel jeu
  • écoute tel morceau, etc.

En révélant les intérêts d’un utilisateur grâce au bouton « like », Facebook crée par la suite des connexions entre ces centres d’intérêts. Et toutes ces données pourront être utilisées par les éditeurs de site dans leur stratégie marketing ¹, d’où l’engouement pour « like », le « button killer »!

b) Un nouvel enjeu

Un clic sur le bouton « J’aime » suffit à devenir en 1/4 de seconde, membre d’une communauté, de montrer à son réseau l’adhésion pour une marque et donc d’être fan. Car tout « j’aime » s’affiche instantanément sur le mur et le fil d’informations d’un profil Facebook. Et au regard des chiffres les internautes sont loin d’y être réticents (Starbuck : 5 millions de fans, Nutella 3, millions). Ce bouton quantifie pour la première fois la popularité d’une marque et la rend visible aux yeux du monde.² C’est un fait unique dans l’histoire de disposer d’un tel outil de mesure. Déclarer qu’on aime « les Hôtels Ibis » « Leroy Merlin » ou « Auchan » est assez bien intégré, nullement considéré comme un comportement relevant d’une fantaisie ou d’une lubie. Il serait bien sot de se refuser un tel rayonnement. Ne faisant ni une ni deux, les marques ont créé promptement leur page et donc un lien direct auprès de leurs potentiels consommateurs.
Facebook renouvelle les mœurs en intégrant ses propres codes web 2.0 : « aimer » n’est plus réservé à des hobbies ou à des passions. Et Mark Zuckerberg l’a bien intégré et mis à profit dans son Open Graph. Mais ne nous leurrons pas: la notoriété affichée sur Facebook n’est pas calquée sur la représentation du monde réel. Ce sont les personnes adeptes des réseaux sociaux qui cliquent…
Encore une fois, la balance est un peu faussée mais qu’importe. Le volume de « likes » donne une indication publique à la manière d’un baromètre de l’attachement portée à une marque.

c) Intérêts pour les marques

Dès lors, l’utilisation des médiaux sociaux par les marques intégrées au cœur de l’Open Graph, permet de :

  1. Recruter et fédérer autour de la marque. Atteindre une population non touchée par les médias traditionnels. Par l’intermédiaire de leur page fan, les marques sont proches des consommateurs de manière informelle.
  2. Générer du trafic
  3. Gérer leur e-réputation en véhiculant au possible une image positive, augmenter leur notoriété et leur taux de fidélisation
  4. Lancer ou promouvoir de nouveaux produits
  5. Générer du chiffre d’affaire (l’air de rien…)

Et donc, vous l’aurez compris, les marques courent après les « likes » et donc les fans.³ Et tous les moyens sont bons pour en obtenir. On privilégie la supériorité numérique à la qualité d’une communauté active. Une notion de mesure qui en dit long sur le besoin d’être le mieux pourvu…

d) Comment les marques et autres sites poussent-elles les utilisateurs à « liker » ?

L’intérêt est loin d’être le seul critère. La course effrénée aux « likes » fait qu’on ne vient pas toujours par soi-même. Les marques usent d’astuces comme :

  • diffuser des mailings à sa base d’inscrits pour inciter à « liker » une page
  • accéder à un jeu concours, où l’utilisateur doit « liker »
  • voter : le « like » est utilisé comme une voix. ( Concours Black XS)
  • l’affichage de messages en « overlay » sur l’ouverture d’un site pour obtenir des « likes »
  • visualiser une vidéo : l’internaute clique sur un bouton « like » déguisé en faux bouton « play ». Cette manœuvre s’appelle du « phishing » ou du «Likejacking». Une méthode assez abusive pour décupler les « likes ».

Et donc les moyens n’étant pas toujours très honnêtes, les internautes cliquent sur « j’aime » parfois à l’insu de leur plein gré… Désormais, vous ne « likerez » plus comme avant…

Suite dans le prochain volet : « Après l’euphorie, l’envers du décor »

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¹ Vous pouvez aussi télécharger toutes vos données enregistrées sur Facebook. Plus d’infos ici.

² A savoir : pour connaître la liste des sites les plus « likés » et donc les plus sociables sur Facebook entre le 5 et le 16 septembre 2011, le journal du net a publié ses classements.

³ A une époque pas si lointaine, on « devenait fan d’une page », et aujourd’hui « on like une page ». Facebook est champion pour changer ses wording et fonctionnalités plus vite que la vitesse du son

© Crédits images : Aurélie Sadoine

Evénements

Premiers pas au Women’s Forum for economy & society

Affichage à l'entrée du women's forum 2011

Le Women’s forum a ouvert ses portes hier pour deux jours et demi de conférences, de partage et d’échange avec 1400 femmes de 80 pays. On y croise là un prix Nobel de la paix, ici une CEO et une directrice exécutive, de nombreuses décideuses, des cadres dirigeantes, ou encore des présidentes… Des femmes qui font le monde d’aujourd’hui et contribuent quotidiennement à le changer. Girlz In Web a eu le privilège d’être invité au Women’s Forum, et c’est moi qui représenterai le reseau et y assisterai pendant toute sa durée.

photo d'un groupe de femmes au women's forum

Pour le Women’s Forum, 2011 est l’année de l’improbable. Révolutions dans le monde arabe, catastrophe de Fukushima : « le monde tel que nous le prenions pour acquis est sorti de ses gonds, et se retrouve face à des configurations et des situations que nous étions loin d’anticiper ». Tant et si bien que tout semble possible. Pendant cette édition, la question centrale que se posent les centaines de femmes réunies à Deauville c’est « What if ? ».

Défis, imagination, engagements : les réflexions se veulent constructives et ouvertes vers un futur meilleur et plus équilibré. Pour les femmes du monde, mais pas seulement. A travers la condition des femmes c’est celle de l’humain que l’on veut améliorer. Pour que, comme le disait hier Jude Kelly, D.A. du Southbank Centre à Londres, plus personne ne voit des portes se fermer devant lui pour des raisons dont il (ou elle) n’est pas responsable. Ouvrir les portes, l’accès aux postes de décision, la gouvernance, donner plus de place de pouvoir aux femmes, et ce dans le but d’améliorer le monde : c’est l’enjeu du Women’s Forum.

presentation retransmise au women's forum

Ma raison d’être ici ? Regarder, échanger, écouter, m’inspirer. Je viens trouver un renouvellement d’énergie pour continuer d’en consacrer à Girlz In Web, dont je suis secrétaire générale depuis septembre dernier. Et je viens, aussi, identifier de nouvelles ressources et de nouveaux modèles féminins pour les partager avec vous. J’ai déjà quelques images en boîte que je partagerai ici même au plus tôt, dès que le montage vidéo sera fait.

representation d'un tweet de girlzinweb

Rendez-vous donc bientôt avec :
- Viviane Reding, vice-présidente de la commission européenne
- Johana Sabroux, confondatrice et rédac chef de Satellinet
- Isabelle Germain, journaliste et fondatrice des Nouvelles News
- Valérie, blogueuse sur Crêpe Georgette
- Susan Stautberg, présidente de PartnerCom fondation et co-fondatrice de Women Corporate Directors

Point de vue

Serious games : se former en jouant

Serious Games

Les jeux vidéo s’imposent de plus en plus dans le milieu professionnel. En effet, depuis quelques années maintenant, les « serious games » ou « jeux sérieux » sont utilisés pour former les salariés.

Revenons rapidement sur le concept même de « serious game ».
Comme son nom l’indique, il s’agit de tirer bénéfice des jeux virtuels dans un contexte différent du loisir.
Dans le monde professionnel, les « serious games » servent à former, sensibiliser des collaborateurs, des commerciaux ou encore des médecins en les plongeant dans un jeu de rôle virtuel. Le but est de simuler une situation réelle et de mêler l’apprentissage au ludique via des jeux de simulation, jeux d’arcade, et autres.

Du paradoxe à l’opportunité

On se rend rapidement compte que nous sommes face à un paradoxe dans la dénomination même du « serious game ». La notion de « jeu » s’oppose naturellement (dans nos mentalités) à la notion de « sérieux ». Mais pourquoi devrions-nous être « sérieux » dans notre sphère professionnelle ?

Certaines entreprises ont déjà compris que l’introduction de méthodes ou de supports ludiques dans le monde du travail pouvait être bénéfique. Prenons le cas des locaux de Google qui ressemblent vaguement à une cour de récréation alors que l’entreprise se place au 1er rang des sociétés du web.

Alors pourquoi ne pas laisser aux collaborateurs plus de liberté, plus d’espace de créativité, plus de ludisme dans leur quotidien ?
Le serious game semble être une bonne opportunité pour développer cette idée dans notre sphère professionnelle. Grâce à ces jeux sérieux, l’apprenant n’est plus contraint de suivre un parcours de formation linéaire (elearning classique), il devient acteur de sa formation. Ainsi, l’apprenant est libre dans son parcours pour idéalement en sortir gagnant.

Le jeu est également un excellent vecteur de motivation. Il permet au collaborateur de ne pas avoir l’impression de subir une tâche, il vit sa formation comme un loisir et pourtant inconsciemment il se forme et acquiert des savoirs utiles à son secteur d’activité.

Un changement de culture inévitable

Le grand frein reste la question de la culture de nos entreprises françaises : sont-elles prêtes à transformer leurs méthodes traditionnelles pour cette nouvelle culture du « joke » ? Nos managers, directeurs sont-ils prêts à nous laisser « jouer » pour nous former ? Ou encore, sommes-nous nous même, tout simplement prêt à s’accorder cet espace de « folie » dans nos journées professionnelles ? Il semble difficile dans ces conditions de convaincre les grands groupes de se lancer dans l’aventure…

L’exemple de Renault Academy

Patience ! Les pays anglos saxons ont déjà franchi le pas depuis plusieurs années.
En France on resence quelques initiatives, comme chez Renault. L’entité du groupe, Renault Academy, a décidé de se lancer dans l’aventure des « serious games » pour former ses commerciaux dans les concessions au niveau mondial. Au final ce sont 18 000 commerciaux qui sont rentrés dans un « jeu interactif » destiné à renforcer leur force de vente. Le bilan de cette expérience est plutôt positif, car 92,5% des apprenants ont plébiscité cette nouvelle approche pédagogique : utiliser le jeu comme outil d’apprentissage. (En savoir plus sur le cas Renault Academy).

A l’image du déploiement des réseaux sociaux et autres usages collaboratifs, les entreprises françaises s’initient doucement à cette nouvelle offre de formation.
Des sociétés vous proposent un accompagnement sur ce type de démarche comme Daesign, Cegos ou Interaction Games.
Alors maintenant, à vous de jouer !

Crédit images : http://www.socialized.fr/2011/01/12/high-tech-du-jeu-video-au-serious-game/

Point de vue

La saga du « Bouton facebook like » : la déferlante#1

saga bouton facebook like

Vous le voyez fleurir partout, sur les champs de la toile, ce petit bouton d’or inoffensif « J’aime », symbolisé par l’incontournable icône du pouce en l’air. Et pour cause : plus de 2 milliards de « likes » et commentaires sont postés chaque jour¹. Un vrai « monde de Bisounours » virtuels où les boutons « dislike » sont interdits au pays du web social².
Mais derrière ce flux d’amour, se cache une véritable stratégie de marketing de guerre.

En effet, le « Like » de Facebook – tel une poule aux œufs d’or – a fait des émules : d’autres sites web ont développé leur propre bouton « Like » pour un usage localisé soit sur leur site, soit afin de le déployer sur la toile. Parmi ces derniers on peut citer : You Tube, Twitter (Tweet this), Hellocoton, Vimeo, Linkedin, Welovewords, Weheart it (sous forme de cœur), Pinterest, Tumblr, Bloglovin, Viadeo, etc. Le seul site de e-commerce à avoir développé le sien est Amazon. L’été dernier est arrivé le fameux réseau social « Google+ » et le dernier « bouton Like » en date sous la forme d’un « +1 ».
Cette rentrée s’annonce sous le signe de la Guerre des Boutons. Mais pourquoi cette folie du « Like » ?

Dossier en trois parties :
1er volet : LE « LIKE » A LA CONQUÊTE DU WEB : LA DÉFERLANTE
2e volet : LA COURSE AUX « LIKES »
3e volet : APRÈS L’EUPHORIE L’ENVERS DU DÉCOR

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1er volet : LE « LIKE » A LA CONQUÊTE DU WEB : LA DÉFERLANTE

a) Un social plugin présent sur des millions de sites

En avril 2010 Facebook lance officiellement son bouton « Like », un social plugin permettant de relier son site avec la communauté Facebook. Dès lors, en offrant la possibilité à tous les sites de plugger ce bouton « J’aime », ce dernier se propage à une vitesse fulgurante. Les sites web, les blogs et même le moteur de recherche « Bing » de Microsoft ont vite réalisé l’intérêt d’adopter ce nouvel outil sur leurs pages.
Quel est l’intérêt ? Le bouton « Like » booste le trafic, attire de nouveaux prospects et donc des clients.
Et comment ? Par sa simplicité d’installation et le poids de la recommandation sociale.

Un côté pratique
1) Simple à mettre en place : il suffit de copier/coller quelques lignes de code via iframe pour activer le bouton sur son site web.
2) Il n’est plus limité aux pages Facebook : les internautes peuvent « liker » tous les contenus présents sur le web. L’information sera instantanément publiée sur leur profil Facebook incluant un lien vers la page en question.
3) Pour exprimer son intérêt sur un produit, il est plus informel et rapide de cliquer sur « J’aime » que d’écrire un commentaire.
4) Il est plus efficace que le bouton « share » pour récupérer des visiteurs sur les sites. Le Réseau des réseaux préfère analyser ce que vous aimez pour ensuite vendre ces informations aux annonceurs qui vont pouvoir mieux cibler leurs consommateurs.
5) Il améliore le référencement naturel des pages.

La portée de la recommandation sociale
1) Cette fonctionnalité booste le trafic, accentue la visibilité d’un contenu, que ce soit pour les sites de presse, ceux qui produisent du contenu, les sites de e-commerce, B to C, de réservation, etc. Les visiteurs viennent sur recommandation de leurs amis.
2) Un rayonnement facile : un bouton sur une fiche d’article et un client peut faire la promotion d’un produit qu’il connait auprès de ses amis (Exemple : en cliquant sur le « J’aime » de cette fiche, le lien s’affiche sur le profil Facebook de l’internaute. Il fait donc la promotion de ce produit. Aucune validation n’est nécessaire, il s’affiche automatiquement.)
La suggestion ne se fait plus en fonction de vos achats ou bien de ceux des autres, mais en fonction de vos amis. Le lien entre recommandation sociale et décision d’achat est un fait. Rien de plus naturel et de plus rassurant que de fonder son avis sur celui de ses amis plutôt que sur un simple visiteur lambda ou une publicité.
3) La recommandation faite par ses amis pour des résultats associés à une requête dans un moteur de recherche constitue un gage de qualité.

b) « Like » un ami qui vous veut du bien ?

Si le bouton « Like » a accentué la vision sociale du web par sa viralité, il n’est pourtant qu’une variante du premier bouton « share » rebaptisé. Mais le « j’aime » a cette particularité : le clic n’ouvre pas de nouvelle fenêtre avec demande de validation. Ceci n’est pas anodin.
Avec l’ancien bouton de partage, l’internaute diffusait volontairement du contenu sur son profil.
Aujourd’hui, ses penchants sont affichés automatiquement et visibles par tous ses contacts pendant des mois, si ses « Likes » n’ont pas été supprimés.

L’absence d’un bouton « dislike » dans le paysage des réseaux sociaux fait défaut. En effet, il est assez souvent réclamé dans les commentaires de certains statuts Facebook. A l’exception de You Tube, aucun média social ne s’est aventuré à le positionner sur ses pages. Par son caractère non consensuel et politiquement incorrect, il pourrait défavoriser, refléter le mauvais positionnement d’une marque.
Découvrir la balance entre les « Likes et les « dislikes » offrirait une vision plus réaliste, juste et complète de la recommandation sociale. Avoir la possibilité de manifester un « j’aime pas », offrirait une belle part à la critique et serait plus honnête envers l’utilisateur.

Mais en dépit des critiques dont ils peuvent faire l’objet, la course aux « Likes » ne s’est jamais essoufflée…

Suite dans le prochain épisode : LA COURSE AUX LIKES

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1 (Cf. source : chiffres annoncés lors de la Conférence f8 du 22 septembre 2011 à San Francisco : http://www.facebook.com/press/info.php?statistics)
2 Exception qui confirme la règle : You Tube, seul média social qui intègre un bouton « j’aime pas ».

©Crédits images : Aurélie Sadoine

Opportunités

Cap Digital recrute son Responsable Web

Logo Cap Digital

Cap Digital aujourd’hui recrute son/sa Reponsable Web. Une opportunité à ne pas manquer et à relayer

Cap Digital est le pôle de compétitivité des contenus et services numériques. Le pôle est structuré en association loi 1901, à but non-lucratif. Selon les Statuts de l’association, Cap Digital est composé d’un conseil d’administration et d’un bureau exécutif aux rôles et responsabilités différentes. Plus de 650 adhérents – dont 570 PME/TPE, 20 grandes entreprises, 50 établissements publics, écoles et universités, ainsi que 10 investisseurs en capital – lui font aujourd’hui confiance pour leurs projets de R&D, tant en termes de financement que d’expertise, et pour le développement de leur entreprise.

Description de l’offre :

Vous mettez en œuvre la stratégie de communication du pôle de compétitivité sur internet.

Au sein de l’équipe Communication de Cap Digital, vous serez responsable de la cohérence de la présence du pôle de compétitivité sur le web : 5 sites internet, réseaux sociaux, newsletters, relai blogs et médias. Pour ce faire, vous intervenez en amont sur la définition des besoins avec les équipes internes, les recommandations, la rédaction des cahiers des charges lors d’une future refonte du site de Cap Digital ou pour le lancement possible d’un nouveau site internet. Vous intervenez tout au long du suivi des projets. Le responsable web élabore la stratégie online en accord avec la stratégie globale de Cap Digital, la promotion des actions du pôle et la visibilité de ses adhérents sur internet. Il sera aussi amené à assurer le suivi et l’efficacité des opérations de webmarketing.
Vous serez une interface privilégiée pour les différents acteurs qui vous entourent et que vous devrez fédérer : d’une part en interne (équipe services aux adhérents, équipe projet, référents de communautés de Cap Digital) et d’autre part les prestataires externes (agences, free, partenaires techniques, etc.).
Vous cherchez un poste complet où mettre en valeur votre parfaite connaissance du webmarketing et surtout de tous les outils du web. Votre profil polyvalent (conseil, technique, suivi de projet) montre que vous êtes proactif et autonome. Vous possédez un bon niveau d’anglais et de très bonnes capacités relationnelles.
Dépendance hiérarchique : vous êtes rattaché à la Direction de la Communication.

Profil :

Qualités : très bonnes capacités relationnelles, proactif, autonome, polyvalent.
Compétences : parfaite connaissance du webmarketing et surtout de tous les outils du web, bon niveau d’anglais, très bon relationnel, capacité à s’organiser et à gérer les priorités
Expérience : ce poste nécessite plusieurs années d’expérience en agence interactive ou au sein du service marketing/communication web d’une entreprise innovante.

Renseignements complémentaires :

Tickets restaurants + 50% de la carte de transport
Paris 12ème
Salaire et avantages
A négocier selon expérience
Langues
Anglais Courant

Plus d’informations sur www.capdigital.com
Consultez l’intégralité de l’offre.

Evénements

BeMyApp édition Web Apps HTML5 : un succès !

logo BeMyApp

Le week-end qui s’est déroulé du 23 au 25 septembre dans les locaux de l’ISART digital a rassemblé plus de 150 personnes. Le jury a élu pour la première fois une appli de gaming, MétroRun.

Pour sa première édition de la rentrée, BeMyApp a organisé une édition HTML5 des Week-Ends qui a rencontré un franc succès : plus de 150 personnes étaient présentes pour les pitchs du soir, où 30 idées ont été présentées. Les cinq retenues, à la fois par un jury de mentors et par le vote du public, ont travaillé dur tout au long du week-end afin de produire des applis présentables pour le jury du dimanche soir.

Le prix du Jury a été attribué à Métro Run, le seul jeu au monde qui vous entraîne à ne plus rater le métro ! Votre personnage se trouve sur un des nombreux quais de métro du monde entier, sur lequel vous devez courir pour pouvoir monter dans la rame avant la fermeture des portes et ainsi éviter de vous retrouver coincé entre les portes.
Le projet bénéficiera des 5 000 euros de dotation offerts par Orange au vainqueur.

Le prix du public, les applis ayant été testées par un panel de beta-testeurs en ligne le dimanche soir, a été remis à EstimUp.
Cette appli de crowdguessing vous permet d’estimer le monde qui vous entoure sur les questions du moment ou sur celles qui vous passionnent. Découvrez ce que pensent les autres et confrontez votre estimation à l’intelligence collective !

Vous pouvez tester les applis par vous même ici !
Et toutes nos photos sont sur Flickr.

Le prochain RDV avec les Week-Ends BeMyApp aura lieu les 14, 15 et 16 octobre, avec une édition dédiée à l’OS bada !

Portraits

Workshop n°3 : Jacinthe Busson explique « Comment bien animer votre fan page Facebook »

Jacinthe Busson co-fondatrice de Kontest App

Pour son workshop du mois d’octobre, les Girlz In Web ont le plaisir d’inviter Jacinthe Busson à animer un thème essentiel pour toutes celles qui cherchent à construire efficacement une communauté de fans sur le plus grand des réseaux sociaux : l’animation des fan pages sur Facebook !

Entrepreneuse, designer interactif et formatrice, Jacinthe est la co-fondatrice www.kontestapp.com, solution qui permet de créer votre concours sur Facebook, web et mobile en quelques minutes. Les inscriptions au #WorkshopsGIW n°3 sont ouvertes ici, ne tardez pas car les places sont limitées.
Cette troisième édition aura lieu dans les locaux de Simple IT et nous remercions la Girlz In Web Marie Dubuc pour son accueil !

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Jacinthe Busson, 28 ans, co-fondatrice de Kontest et ancienne directrice artistique de Deezer.
Cela va faire plus d’un an que j’ai quitté le leader Européen de la MOD pour découvrir l’aventure l’entrepreneuriale avec Sylvain Weber qui est un ancien de Dailymotion et de Google. J’ai abandonné ma palette graphique pour me concentrer sur le besoin et la satisfaction de mes clients tout en faisant évoluer Kontest (une plate-forme automatisée de création et gestion de jeu-concours sur Facebook, web et mobile) selon l’évolution du web et des usages des internautes.

Concernant ton parcours : as-tu toujours travaillé dans le web, les nouvelles technos, le numérique ?

Après des études en Arts Appliqués et en communication, à l’âge de 20 ans je suis rentrée dans la vie active en tant que webdesigner dans différentes agences web parisiennes. Je me tourne instinctivement vers l’ergonomie et l’expérience utilisateur que je partage sur mon blog professionnel Ergophile depuis 2007. Ce blog m’a permis de rejoindre Deezer en 2008 en tant que Webdesigner puis en tant que Directrice Artistique. La suite logique de mon parcours était la création d’une entreprise avec mon associé et compagnon dans la vie.

Comment as-tu connu les Girlz In Web ? En quoi es-tu investie dans l’asso ?

J’ai rencontré Sabine Coulon et Bolo Michelin en 2010 lors d’une rencontre dédiée aux femmes entrepreneuses. Depuis, j’ai suivi Sabine et Bolo sur Twitter et connu Girlz In Web ainsi. Je suis très heureuse qu’une telle association ait vu le jour. Ayant un profil plutôt technique, j’ai toujours été entourée d’hommes dans mon parcours professionnel, un réseau de femmes dont les membres ont des profils et parcours professionnels variés permet de partager et d’échanger en toute convivialité.

Fais-tu partie d’autres réseaux pro ?

Ma société me prenant la majorité de mon temps cela m’est difficile d’être active dans différents réseaux. Toutefois, quand j’ai le temps, j’essaye d’aller au Café des Community Manager, à l’apéro des entrepreneurs et aux évènements BeMyApp que j’adore tout particulièrement.

Peux-tu nous en dire un peu plus (mais pas trop) sur le workshop que tu vas animer ?

Ce workshop a pour objectif d’aborder les bases du recrutement et de l’animation de communautés et d’initier aux bonnes pratiques de la fidélisation des fans grâce à des astuces et bonnes pratiques. Nous aborderons aussi le thème des jeux-concours : comment réaliser un jeu-concours sur Facebook tout en respectant la législation française et les CGU de Facebook.

As-tu fait une découverte marquante récemment sur la toile ou as-tu un coup de cœur (pro/perso) à nous faire partager ?

En lisant cette question, la découverte qui me vient à l’esprit est la refonte intégrale des outils et services de Google. Le fait de voir en temps réel tous les outils de ce géant du web se métamorphoser au fil des jours a été une expérience remarquable. Le design d’interface a enfin été pris en compte par cette firme qui a toujours privilégié l’efficacité à l’esthétisme. Avec cette refonte intégrale, le design graphique prouve qu’il n’empêche pas la performance d’un outil mais améliore l’expérience utilisateur.

Mon deuxième coup de coeur se porte sur un projet artistique caritatif que je suis depuis 2006 et qui sort enfin en librairie: Sketchtravel

Sketchtravel est un carnet de croquis qui voyage depuis 5 ans dans le monde et se passe de main en main auprès des plus grands animateurs et illustrateurs ! La vidéo et le site parlent d’eux-mêmes !

Un dernier conseil aux Girlz In Web ?

Je suis vraiment très heureuse qu’un réseau féminin et non féministe ait vu le jour. La solidarité, le partage et la convivialité en font sa force ! Merci à toutes ses membres.

Vidéo à la Une

Stephanie Troeth, UX Designer

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