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Workshop n°7 : Laura Lardy nous en dit plus sur le droit du web

Pour leur workshop du 22 février, les Girlz In Web ont le plaisir d’inviter Laura Lardy à animer le thème primordial du « Droit du web ». Il y sera question des nouveautés juridiques sur le web : droits du consommateur, E-marketing, E-réputation and co. Cette 7ème édition aura lieu une nouvelle fois dans les locaux de Simple IT. Nous en profitons donc pour remercier la Girlz In Web Marie Dubuc pour son sympathique accueil ! Et pour vous inscrire, c’est ici.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Laura Lardy, je suis juriste auprès d’entrepreneurs, spécialisée dans le droit du web.

Concernant ton parcours : as-tu toujours travaillé dans le web ?

Depuis la création de mon cabinet, je me suis très rapidement intéressée aux problématiques juridiques sur le web, qui sont passionnantes et incontournables pour les entrepreneurs d’aujourd’hui.

Comment as-tu connu les Girlz In Web ? En quoi es-tu investie dans l’asso ?

Grâce à leur communication sur les réseaux sociaux, mais également parce que j’étais à la recherche de réseaux professionnels qui me correspondaient.

Fais-tu partie d’autres réseaux pro ?

Oui, les Mampreneurs qui sont des entrepreneurs mère de famille et les Cyberentrepreneurs.

Peux-tu nous en dire un peu plus (mais pas trop) sur le workshop que tu vas animer ?

Ce workshop abordera des questions juridiques d’actualité dans le monde du web : le e-marketing, la e-réputation et les réformes à venir en matière de cybercommerce.

As-tu fait une découverte marquante récemment sur la toile ou as-tu un coup de cœur à nous faire partager ?

Grâce au dispositif AGEFICE et FIF PL, les entrepreneurs peuvent se faire rembourser jusqu’à 1500€ leur formation.

Un dernier conseil aux Girlz In Web ?

Restez telles que vous êtes : curieuses de tout !

Liens utiles vers :

Site : http://www.connaitremesdroits.fr/
Tiki’mee : http://www.tikimee.com/lardy

A la une !, Veille

Mamba Nation ouvre un nouvel espace dédié au SFR Tour

Mamba Nation

Mamba Nation est une plateforme sociale, construite autour du chat et du jeu, pleinement intégrée à l’écosystème Facebook, ciblant les adolescents et les jeunes adultes. A travers de multiples actions et interactions, les internautes peuvent chatter, s’amuser, rencontrer et partager des moments forts avec leurs amis Facebook. Comptant déjà plus de 360.000 inscrits depuis le lancement de l’open bêta le 7 avril 2011, Mamba Nation est un nouveau territoire d’expression pour les marques.

A l’occasion du SFR Tour et des Winter X Games, Mamba Nation propose des animations inédites aux membres de la Nation ! Grâce à la plateforme révolutionnaire de jeux sociaux 3D, tous les fans de la page « Les bons plans de SFR » ainsi que leurs amis Facebook pourront se plonger dans une expérience de jeux immersifs.

Les fans accèdent, depuis Facebook, à un espace dédié aux sports de glisse au sein du Monde Virtuel. Après avoir créé un avatar particulièrement expressif, ils participent à des battles de snowboard et de Boules de Neige endiablées. Les vainqueurs de ces tournois remportent de nombreux cadeaux (Skis, téléphones, jeux vidéo…) leur permettant de prolonger l’expérience virtuelle dans la vie réelle !

En offrant à leurs fans Facebook une expérience fun, sociale, immersive et engageante au sein de Mamba Nation, les marques créent un véritable lien émotionnel avec les utilisateurs.

A la une !, Point de vue

Le marketing mobile : quelques méthodes et conseils

téléphones portables

Nombreux sont les spécialistes du marketing qui souhaitent utiliser le mobile et sa formidable place dans la poche et tout près du cœur des consommateurs. Oui mais comment s’y prendre? Quels résultats en attendre? Quid du QR code et de la réalité augmentée? Et les SMS dans tout ça?

A chaque objectif peut s’adapter un outil ou une méthode…Chacun a ses forces et ses faiblesses bien entendu. Après avoir travaillé quelque temps dans une entreprise au sein de laquelle j’imaginais et vendais des applications et sites mobiles, j’ai eu l’opportunité d’expliquer le marché du marketing mobile à des étudiants de SupdeCom’, la section communication de l’IDRAC de Montpellier.

Usages et bonnes pratiques

Au delà des chiffres, un peu périmés parfois, que vous trouverez dans cette présentation, je me suis surtout penchée sur l’adéquation entre une technologie mobile et un usage : les SMS pour la fidélisation et le « drive to shop », le QR code pour la découverte, la géolocalisation pour le jeu et les rencontres IRL…etc. Chaque technologie s’adapte à un besoin en termes de communication et de marketing. Il s’agit donc de ne pas se tromper et de choisir la bonne méthode en fonction de son objectif. J’ai voulu ce cours comme un guide de bonnes pratiques et de réflexions pour accompagner le marketeur mobile en herbe dans ses projets. J’espère qu’il vous apportera quelques réponses, et des idées.

Au delà des chiffres

Je voulais également préciser que ce cours datant de début 2011, les exemples étant à cette époque plutôt sommaires dans certaines technologies qui émergeaient à peine à cette époque (déjà lointaine eu égard à la rapidité d’adoption des usages mobile), ils ne sont bien entendu pas exhaustifs mais se veulent représentatifs. Cela dit il me semble bien que j’avais vu juste sur le développement des QR code à grande échelle par exemple. Blandine Silverman de ComScore confirmera sans doute cette tendance demain soir lors de l’amphi Mobile IT que nous organisons…

Enfin, je tenais à remercier la planneuse stratégique digital Nadia Tiourtite qui m’a fourni quelques exemples et idées que vous retrouverez dans cette présentation.

Marketing Mobile – Cours IDRAC Sup' de Com
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Smartphones : Android et iOS captent plus des 3/4 du marché aux USA

ios and android

Billet original publié sur pcinpact.com

Ces dernières années, le marché des smartphones aux États-Unis suit une tendance qui ne semble pas s’arrêter : l’iPhone (et donc iOS) et les appareils sous Android ne cessent de gagner des parts de marché, ceci au dépend de tous les autres. Ainsi, selon comScore, Android et iOS ont cumulé 76,9 % du marché lors du dernier trimestre 2011, contre 72,2 % trois mois plus tôt.

Avec 47,3 % de parts de marché (PDM) à lui seul, l’OS mobile Android écrase le pays de l’oncle Sam, ceci malgré les ventes historiques des iPhone. Le résultat sur la concurrence est alors évident. Si BlackBerry OS de RIM est toujours présent avec 16 % de PDM, les autres sont proches de la disparition. Windows Phone perd encore quasi 1 point de PDM en tombant sous les 5 % et Symbian, avec 1,4 % de PDM, n’a plus que quelques mois à vivre.

Top Smartphones platforms

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Les Français boudent les tablettes 3G


Billet original publié sur lexpansion.com, écrit par Raphaële Karayan

Sur le million et demi de tablettes vendues en France en 2011, seules 23% disposaient d’une connexion 3G, souvent pas activée par les clients. L’usage domestique et le prix des forfaits y est pour beaucoup. Free Mobile, qui permet de partager sa connexion, va faire baisser les prix du surf en 3G sur tablette.

Il s’est vendu 1,5 million de tablettes en France en 2011, selon Gfk, dont 500 000 rien qu’au mois de décembre. Les tablettes représentent désormais 19% des volumes du marché informatique, qui comprend dans la classification de l’institut les PC fixes et portables. En 2012, le marché devrait doubler, en dépassant les 3 millions d’unités et le milliard de chiffre d’affaires, contre 600 millions d’euros en 2011.

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Marché européen des smartphones : le palmarès des OS à fin 2011

En parallèle de l’article sur les parts de marché des constructeurs de smartphones en Europe, voici un aperçu des tendances coté fournisseurs d’OS au mois d’octobre 2011 (les données des parts de marché constructeurs sont elles à novembre 2011), toujours sur la base de chiffres publiés par Comscore dans son livre blanc Connected Europe, publié fin janvier 2012.

Si des acteurs comme Apple, RIM ou Samsung sur certains de ses terminaux ont choisi de développer leur propre OS, d’autres se concentrent de plus en plus sur une stratégie de partenariat constructeur/fournisseurs d’OS, pour minimiser couts et risques, et bénéficier des avantages de l’autre en termes d’image, d’expertise, ou de positionnement.
Les tendances sont évidemment similaires à celles du marché des constructeurs, mais une vision du monde OS permet d’analyser le positionnement général d’un Android, ou d’un Windows Phone, non présent sur le marché des constructeurs et acteurs pourtant incontournables du monde smartphones.

Symbian reste leader malgré la dégringolade, talonné par Android qui détrône iOS de la 2ème place

Symbian se retrouve ainsi 1er du classement, avec 32% de parts de marché sur la zone EU5 au mois d’octobre 2011, alors qu’il représentait mi 2010 plus de la moitié des OS installés (54%).
Symbian chute surtout au profit d’Android, dynamisé par le succès des smartphones Samsung, et dans une moindre mesure HTC. Ce dernier se place du coup deuxième du classement avec 28 % de parts de marché, et réussit ainsi à détrôner Apple et son iOS de la deuxième place et à se rapprocher fortement du 1er de ce classement.

iOS représente 20,5% du marché, un chiffre stable depuis plus d’un an. RIM évolue peu également en 2011, avec 8% de parts de marché contre 9,4% en juillet 2010. Même si Apple perd sa 2ème place il conserve tout de même un cinquième du marché avec une stratégie d’OS propriétaire sur un terminal unique et onéreux, face à des acteurs plus anciens du monde mobile, positionnés sur du multi-OS / multi-terminaux, avec un potentiel de couverture du marché plus important.

Microsoft se retrouve dernier de ce classement, avec une part de marché qui passe de 11,5% en juillet 2010 à 6% en octobre 2011. Le « pendant » d’Android, OS ouvert aux constructeurs se retrouve comme Nokia malmené dans un marché où il peine à s’imposer malgré sa présence sur le marché des systèmes d’exploitation fixe.

La démocratisation des smartphones entraîne une redistribution des cartes

Le marché des smartphones a donc imposé une redistribution des cartes par rapport aux acteurs historiques du mobile d’un coté, et des systèmes d ‘exploitation de l’autre.
La tendance majeure de ce classement est la montée fulgurante d’Android. L’année 2010 a été marquée par de nombreux lancements de terminaux par plusieurs constructeurs, largement relayés par des opérateurs mobiles qui ont pu élargir leur gamme d’offre de smartphones.

La structure du marché devrait continuer son évolution : en 2010, Symbian et iOS se partageaient plus de 70% du marché, suivi par un Microsoft en perte de vitesse à 12% du marché. En un peu plus d’un an, Android a su s’imposer dans le Top 3 puis devancer Apple, et faire de la stratégie d’OS ouvert une vraie alternative au modèle propriétaire pour les constructeurs (et pour les utilisateurs).

Les usages sur Android se sont aussi développés, avec un engouement pour les usages sociaux, les jeux, et plus généralement les usages d’applications et des services d’internet mobile. Cela a également renforcé Android sur le marché, en tant que plateforme porteuse d’opportunités pour le développement des services digitaux mobiles, plus seulement considérés comme porteurs chez les utilisateurs d’iPhone.

Cette tendance se confirme notamment sur le marché des applications : il y a encore peu de temps, l’Appstore d’Apple était le seul véritable enjeu pour les développeurs ou les annonceurs, et peu d’acteurs adoptaient une stratégie multi-OS, ou après de longs mois seulement sur l’Appstore. Aujourd’hui, être présent sur Android est de plus indispensable pour réellement adresser l’ensemble des usagers d’applications, et le développement des versions Android se fait de plus en plus tôt, si ce n’est en même temps que celles sur l’Appstore.

Un marché loin d’être consolidé

Deux acteurs, Apple et Google avec Android, montrent donc le succès possible de deux stratégies d’OS : propriétaire et ouverte, voire même dédiée aux constructeurs tiers. En revanche les difficultés connues par Nokia avec Symbian, ou Microsoft avec Windows Phone posent la question du succès possible de plusieurs acteurs sur ces stratégies.

Dans un marché des smartphones en pleine croissance, mais encore en deca des 50% de pénétration, de nombreuses prises de position vont être possibles, et la structure du marché devrait encore évoluer.

Nokia ou Microsoft continuent d’ailleurs d’affiner, ou de revoir, leur stratégie et nouent ensemble des partenariats. Le premier en remettant en cause son OS, et en se concentrant sur le rôle de constructeur, le second, en comptant sur le succès grandissant de constructeurs partenaires comme HTC, ou en se liant avec Nokia, et en restant ouvert à de nouveaux acteurs potentiels, si Android ne les convainc pas avant..

Crédits image : www.largo-web.fr

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Du SoLoMo au ToDaClo, quelles tendances pour 2012?

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Billet original publié par Fred Cavazza sur fredcavazza.net

Si l’on devait résumer l’année 2011, je pense que l’acronyme SoLoMo serait le plus populaire. Même s’il est indéniable que les médias sociaux et les terminaux mobiles ont complètement modifié les habitudes, l’internet d’aujourd’hui ne peut se résumer à ces trois notions. D’une part, car toutes les disciplines du web forment un grand ensemble et parce que l’avenir de l’internet est aux contenus, pas au SoLoMo.

Toujours est-il que le web de 2012 est très différent de celui que l’on connaissait il y a à peine 5 ans (cf. À quoi ressemble l’internet en 2012). Pour vous en convaincre, je vous propose ce petit graphique qui illustre bien la montée en puissance des terminaux mobiles et la perte de suprématie du PC (cf. La fin de l’ordinateur individuel est programmée):

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Marché mobile : quelques sites et analystes incontournables

selection sites et articles

L’actualité du marché mobile est en pleine ébullition. Révolution des smartphones, m-commerce, cloud computing mobile, présence des marques, usages des applications, NFC, SoLoMo … Autant de sujets clés que les experts du marché – sites d’actualité ou analystes – suivent et décryptent au quotidien.

Dans le cadre de la conférence « Mobile It » organisée par Girlz In Web, retrouvez ici une sélection de cabinets d’analystes et de sites français d’actualité à suivre pour mieux comprendre et suivre ces tendances.

Analystes sur le marché mobile

Gartner : Technology Research
Gfk : Etudes, conseil et information marketing
Comscore : Mesure d’Internet
IDC : Recherche, Conseil et Evènementiel sur les marchés des TIC
Strategy Analytics : Market and Research Consulting
Nielsen : Etudes & Information sur les comportements consommateurs

Sites d’actualités mobile

businessmobile.fr : actualité des opérateurs mobiles, des constructeurs et des smartphones
zdnet.fr : Business & Technologies
blog servicesmobiles.fr : Usages et actualité de l’industrie mobile
silicon.fr : Le site des décideurs IT
clubic.com : Actualité informatique, Comparatifs, Logiciels et Forum
Le journal du Net : e-Business, Informatique, Economie et Management

N’hésitez pas à nous envoyer en commentaires les sites que vous consultez pour comprendre le marché mobile !

Et du côté des US…

Retrouvez aussi ici une sélection de quelques articles ou rubriques de sites américains en lien avec l’actualité du marché mobile

Digital Trends : rubrique Mobile
Fastcodesing.com : 5 Ways That Android Is Trying To Break The Mobile UI Paradigm
Mashable.com : Smartphone sales overtake PCs
Androinica.com : The Best Android devices and trends of 2011

Bonne lecture !

Crédits image : www.lgmusique.com

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NFC : une vraie appétence des consommateurs ou pas?

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Billet original publié par Olivier Chicheportiche sur businessmobile.fr

Débat – Les études sur l’adoption de cette technologie sans fil pour effectuer des achats depuis un smartphone sont assez contradictoires.

2012 sera-t-elle enfin l’année du décollage du NFC ? On vous répète la même chose chaque année mais cette fois, il semble que tous les éléments soient réunis. D’un côté, les opérateurs, les banques, les commerçants, les géants du Web lancent des services dédiés (GoogleWallet, Orange Cityzi…), de l’autre, les fabricants multiplient les terminaux dédiés.

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Crédit image: Le Journal du Geek

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Marché européen des smartphones en 2011 : et les gagnants sont…

Cela ne vous a certainement pas échappé (et si oui, courez vous inscrire…) Girlzinweb organise le 13 février son Amphi#2 Mobile IT sur le thème de la révolution du secteur mobile, et nous parlerons notamment des chiffres clés et des usages avec Blandine Silverman, directrice mobile de Comscore. Avant de découvrir en exclusivité certains chiffres et son analyse du marché, voila un petit aperçu des tendances européennes pour les constructeurs de smartphones sur la base de données publiées par Comscore dans la presse.

La diffusion des smartphones dans le marché mobile a poursuivi en 2011 sa croissance, et ses perspectives de nouvelles parts de marché pour les constructeurs et fournisseurs d’OS. Différentes stratégies s’affrontent, entre OS propriétaire ou ouvert, multi-OS ou OS unique, sur la largeur de la gamme de terminaux, sur le niveau de prix, etc..
Dans un marché encore loin d’être mature, les évolutions de ces parts de marché sont donc encore volatiles, et les chiffres des différents analystes particulièrement attendus ! Des infos cruciales notamment pour les opérateurs, les développeurs, les marques, ou les acteurs du m-commerce dans leur stratégie de présence mobile.

Mi-janvier, le cabinet d’étude Comscore publiait dans un communiqué de presse des chiffres issus des études MobiLens sur le marché européen des smartphones au dernier trimestre 2011 (moyenne sur 3 mois à fin novembre 2011). Les chiffres de ce Top 5 des parts de marché de Comscore concernent le parc installé, en volume, et non les ventes de terminaux (deux types de données reflétant une réalité différente du marché). Les données ici publiées concernent « l’Europe des 5″, soit l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et le Royaume Uni.

Sur le podium : Nokia, Apple et Samsung

Nokia, malgré une part de marché en baisse continue depuis 2008, conserve encore sa première place avec près d’un tiers du parc de smartphones (29,7%). Il connaît tout de même une chute de 17% sur un an, et la poursuite de sa stratégie d’OS “maison” avec Symbian,n’a pas inversé la tendance. Nokia a d’ailleurs sorti en octobre ses smartphones Lumia fonctionnant sous Windows Phone, l’OS de Microsoft : un nouvel angle d’attaque pour se maintenir, voire revenir sur le devant de la scène? Il est sûr que le constructeur compte encore sur sa forte présence sur le marché, ses investissements sur des terminaux NFC, ou sa présence ancienne sur le marché de la cartographie -et donc des applications liées à la localisation- pour rester dans la course, avec ou sans OS propriétaire.

La part de marché d’Apple reste elle stable (+0,9%) avec 20,4% du marché,.Le « pionnier » des smartphones grand public se maintient avec une stratégie de terminal unique/OS unique haut de gamme, et malgré une concurrence accrue en termes de nombre d’acteurs et de la qualité de leurs terminaux et systèmes d’exploitation.

Samsung, un des plus gros constructeurs sur le marché mobile global (smartphones et non smartphones) en Europe, arrive en 3ème position avec 17% de part de marché, et une croissance annuelle soutenue de 9,5%. La stratégie originale du constructeur, entre une gamme large de terminaux sous Android, dont ses smartphones phares tels que le Galaxy S sorti en 2010 , ou le Nexus en 2011, et une gamme plus « low-cost » sous son OS propriétaire Bada avec notamment le Samsung Wave), semble donc porter ses fruits et continue à imposer la marque sur le marché des smartphones où elle n’est apparue que mi-2009.

Android, allié de taille pour Samsung comme pour HTC

HTC arrive ensuite, avec 10,7% du marché de la zone, et une croissance plus modeste de 2,7% sur un an. HTC a developpé une statégie de double OS ouverts, avec des terminaux Android ainsi que d’autres sous Window Phone. Moins connu du grand public avant son arrivée sur le marché des smartphones qu’un Samsung, HTC touchait plutôt une clientèle avec une certaine appétence technologique (oserais-je dire un peu geek ;) ), sur des terminaux de milieu de gamme tarifaire, et se démocratise grace à la “vague Android”.

D’autres chiffres communiqués par Comscore nous apprennent par ailleurs qu’au 3ème trimestre (juillet) 2011, HTC et Samsung représentaient à eux seuls plus de 66% des terminaux Android sur la zone EU5, avec respectivement 34,6% et 31,7% des terminaux sous l’OS de Google. Sony Ericcson vient ensuite avec 15,1% du marché des terminaux Android.

Ce dernier ne figure pas dans les chiffres de ce Top 5 des constructeurs de smartphones et représenterait donc moins de 10% du parc. Sony-Ericson a multiplié ses efforts depuis le courant de l’année 2010 pour se positionner sur ce marché, avec d’importants investissements de communication notamment autour de ses terminaux Xperia, qui représentent la grande majorité de ses ventes.

RIM, suivi de Sony Ericson et de plus petits acteurs occupent le tiers restant du marché

La 5ème place revient en effet à RIM avec ses terminaux BlackBerry, qui représente 10,1% du parc de smartphones sur la zone EU5, et maintient sa position puisqu’il enregistre une croissance de 0,5%. L’autre pionnier des smartphones, ayant une stratégie d’OS unique et propriétaire à l’image d’Apple, et un seul terminal décliné en série, a en partie réussi le passage d’un marché majoritairement professionnel à une démocratisation auprès du grand public. Il a notamment misé sur son service de messagerie instantanée (IM) gratuite entre terminaux Blackbbery, le fameux BlackBery Messenger, très prisé notamment auprès des jeunes clients adeptes des services. Mais le constructeur est faiblement positionné sur le marché des applications grand public, avec un store assez restreint et boudé en comparaison de l’Android Market ou de l’ Appstore.

Les autres acteurs se partagent donc les 13% du marché restant : on y trouve notamment Sony-Ericson, mais aussi des constructeurs comme ZTE ou Huawei, acteurs chinois positionnés sur des smartphones low-cost sous Android.

Des tendances à corréler au marché des fournisseurs d’OS

L’élargissement du marché des smartphones se poursuit donc en 2011. La tendance à la hausse de constructeurs se positionnant sur Android, et le maintien d’Apple semble se confirmer (voir notamment l’article du blog d’Idaho Consulting sur la transformation du paysage sur le marché des smartphones en 2010.)

Android, qui lors de son arrivée en 2008 était souvent qualifier d’OS de la crise, a réussi à s’imposer sur un marché offrant des nouvelles perspectives aux constructeurs (et dans un marché mobile européen plutôt mature), mais où la réalisation de son propre OS représentait un investissement lourd et potentiellement risqué au vu des efforts nécessaires en parallèle sur les développements et le marché applications. L’OS de Google a réussit à séduire les utilisateurs, et les acteurs de l’internet mobile, et a consolidé sa position au delà de son avantage financier.

Certains constructeurs envisagent cependant le déploiement de leur propre OS, maintenant qu’ils ont développé leur présence la visibilité de leur marque sur le marché, et afin de limiter leur dépendance envers un (tout puissant) Google ou Windows dans l’univers digital.

L’analyse en complément de l’évolution des parts de marché de ces OS est donc indispensable pour suivre ce marché des smartphones, et fait l’objet d’un autre article à venir très prochainement ;)

Crédits image : megaphone.blogspot.com

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Stephanie Troeth, UX Designer

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