Lamia Alonso, son histoire avec le web…

Pourquoi je travaille dans le web ?

La question m’a été posée au hasard d’un apéro, vu la personne qui me l’a posée, je pense que c’était loin d’être un hasard. J’ai répondu du tacotac. Et puis en y réfléchissant, j’ai réalisé que mon parcours m’avait naturellement amenée au web. Laissez moi vous raconter mon histoire du web…

Au commencement était l’informatique

J’ai découvert les ordinateurs assez tard (12 ans) et à part du traitement de textes ou alors Nibbles (l’ancêtre de snake), on ne faisait pas grand chose là dessus. J’ai découvert Internet à mon entrée en 2nde. Communiquer par email, chatter sur Caramail, envoyer des netsend aux copains à l’autre bout du bahut. Un peu plus tard, je jouais à Counter Strike en réseau, à travers le Pôle Universitaire Léonard de Vinci et j’apprenais à mes camarades comment installer IRC ou autres logiciels de chat sur leurs espaces de stockage en réseau.

Bref, Internet a été pour moi un moyen de communiquer avec d’autres, plus loin, plus vite et en me cachant derrière un pseudo, ou derrière des compétences. Je manipulais bien mieux les mots et étais bien trop complexée dans la vraie vie. Mon personnage fictif m’a d’ailleurs permis de faire des trucs que je n’aurais certainement pas osé faire de moi-même, comme créer et écrire un blog.

Community Manager, une seconde nature

C’est tout naturellement que je me suis dirigée vers la communication, à 23 ans, à peine diplômée. Les RP m’ont appris à me structurer, à respecter l’autorité et les cadres. Mais ma créativité était trop bridée, j’avais besoin de cette connexion aux autres, de créer des ponts entre les gens. Internet ne m’a jamais vraiment servi à faire ma propre promotion, mais plus à relier les autres. C’est avec ce désir profond que je suis naturellement devenue Community Manager. D’abord complètement en amateur, à côté de mon boulot, puis l’envie de vraiment pouvoir gagner ma vie avec ce job s’est fait sentir. Ca tombait bien, toutes les agences de RP réalisaient qu’il leur fallait ce genre de profils un peu hybrides, pour répondre aux demandes de leurs clients. D’attachée de presse pour Apple, HTC, Amazon, je suis devenue Community Manager pour Symantec, Kodak ou encore Electronic Arts.

Les grandes start-ups du web, la passion ultime

Le web me passionnait et me nourrissait, presque un accomplissement. Mais mes rêves étaient trop grands et après quelques années à me battre pour expliquer ma vision de transparence j’ai commencé à baisser les bras. Travailleuse de l’ombre, voix de mes clients, j’ai commencé à rêver aux grandes start-ups du web, rencontrées et admirées lors des éditions de LeWeb. Je crois que tout est parti de ce rêve. Les visions de Google, Amazon, Zappos, ces entreprises qui ont su se servir d’internet pour en faire un formidable terrain de jeu, pour les insatiables surfeurs comme moi, étaient miennes; je voulais en être. Le web pour moi est un jeu qui change en permanence, qui évolue au gré des évolutions technologiques, sociologiques et des rêves des gens.

Je bosse dans le web car je m’ennuie vite et que j’aime sans cesse découvrir de nouvelles choses, les faire partager, m’en servir pour être meilleure, aider les autres, partager. Si je bosse dans le web c’est parce que rien ne me procure autant de plaisir que de devoir me dépasser chaque jour pour apprendre et évoluer. Parce qu’un problème amène une solution et que le web est là pour nous permettre d’échanger nos problèmes et nos solutions.

Internet : l’impossible ennui…

L’univers de la start-up du web me convient donc parfaitement, même si cela peut sembler être un monde incertain, c’est aussi une défi qui m’excite. Enfin, le web me plaît pour son aspect technologique, parce que c’est quand même le pied d’être capable de mettre les mains de code, quand il le faut, surtout quand on est une fille!

Le web, j’espère ne jamais m’y ennuyer, tant qu’il sera libre et ouvert à tous.

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