To be or not to be an entrepreneur ?

Comment devient-on un-e entrepreneur-e ?
Beaucoup de conseils sont disponibles un peu partout sur la toile, il y aussi beaucoup de contradictions, il faut en prendre et en laisser. La vraie première question à poser est : « êtes-vous un-e entrepreneur-e dans l’âme ? ». En effet, être entrepreneur-e est un état d’esprit que l’on a, ou pas. On ne « devient » pas entrepreneur-e, « on l’est » dans l’âme et quand on l’est on le reste…

La création d’entreprise est la concrétisation du rêve de l’entrepreneur-e. Il n’y a pas d’école ou de compétences particulières pour devenir chef d’entreprise. Cependant, quelques qualités sont les bienvenues telles que l’anticipation et la remise en question. Etre entrepreneur-e amène forcément à s’adapter à toute circonstance, autant dans le suivi humain que dans le suivi du business. L’entrepreneur-e doit également être capable d’anticiper le marché et les besoins (benchmark concurrence, économique et social…) pour se remettre en question et remettre en question ses produits, sa façon de faire. Evaluez vos forces et vos faiblesses et servez-vous en pour établir votre stratégie de départ, qui changera certainement au fil du temps.

Quels conseils pour être un-e bon-ne entrepreneur-e ?

Il est difficile de bien conseiller quelqu’un que l’on ne connait pas car les façons de prendre et comprendre les informations données vont dépendre de leur personnalité, de leur situation, de leur état d’esprit du moment. Je vous conseille de discuter avec d’autres entrepreneur-e-s, de les rencontrer, de profiter de leurs expériences, de leurs conseils un site comme celui-ci (GirlzInWeb) par exemple est très bien pour échanger, avoir des informations, faire partie d’un réseau. En fait, même si vous êtes seul dans votre activité, il ne faut pas le rester, il faut échanger, construire vos idées en les exposant à des avis extérieurs. Il ne faut surtout pas vous renfermer sur vous-même. Déléguez ce que vous ne savez pas faire et concentrez-vous pour faire bien ce que vous savez. Gardez le moral et sachez vous remettre en question. Mettez-vous toujours à la place de vos clients et faites preuve de créativité pour envisager plusieurs plans et stratégies marketing : qu’attendent-ils de vous, de votre produit ?

Premiers Pas ?

Une des étapes les plus difficiles c’est de se lancer : “J’y vais… j’y vais pas…” Quand on est proche du lancement, on se pose la question plusieurs fois par jour !
Une fois que c’est lancé, en tant qu’entrepreneur-e, on a tous des hauts et des bas. Dans les moments où le moral est bas, il arrivera de remettre en question l’envie et l’énergie que l’on a à entreprendre en se disant qu’il serait tout de même plus raisonnable d’être un salarié. Mais cette pensée ne dure vraiment pas longtemps car au final, on fait ça parce que l’on aime entreprendre!
Il y aura énormément de choses à faire dès le début mais ne vous inquiétez pas, ça continue par la suite ! Trouver l’idée, faire une étude de marché, lire, trouver le maximum d’information sur le secteur d’activité, les concurrents, la faisabilité du projet, les risques, le business plan. Si vous êtes convaincu pour la faisabilité et l’idée, il faudra trouver un nom, une marque en rapport avec votre projet, un logo et très important faire une demande de réservation de marque à l’INPI.
Ensuite, il faut choisir sur quel statut de société vous allez vous diriger. Là, il y a beaucoup de possibilités et je vous le dit tout de suite, il n’y pas vraiment de modèle meilleur que l’autre, cela va dépendre de votre cas en particulier, de vos attentes, de vos possibilités, de vos ambitions…Pour cela, je vous conseille vivement de vous renseigner auprès de l’APCE et de ne pas hésiter à vous faire accompagner par un expert-comptable.
Voici la liste des différentes sortes de sociétés que vous pouvez créer :

– la Société à responsabilité limitée (SARL), qui peut prendre la forme coopérative (SCOP)
– l’Entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL ou SARL unipersonnelle)
– la Société en nom collectif (SNC)
– la Société en commandite simple (SCS)
– la Société en commandite par actions (SCA)
– la Société anonyme (SA), qui peut également prendre la forme coopérative (SCOP)
– la Société par actions simplifiée (SAS)
– la Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
– la Société civile professionnelle (SCP) et la Société d’exercice libéral (SEL) qui regroupent des membres de professions libérales réglementées souhaitant exercer leur profession en commun.

A ajouter à cela vous avez aussi les auto-entrepreneurs et les statuts particuliers tels que Agent commercial, Profession libérale, Commerçant ambulant, Vendeur à domicile, Inventeur indépendant , Artiste-auteur, Formateur occasionnel, Intermédiaires du commerce, Portage salarial, Coopératives d’activités.
Pour la création de votre société vous devez avoir une « domiciliation », là encore plusieurs cas, plusieurs solutions. Si vous habitez un immeuble et que votre copropriété vous l’autorise vous pourrez domicilier chez vous. Si vous avez déjà des locaux vous pourrez vous domicilier à cette même adresse. Sinon il existe aussi plusieurs sociétés spécialisées dans le secteur qui vous proposent un forfait mensuel en général pas très cher pour accéder à une adresse.
Concernant la partie financement, là encore tout va dépendre de votre situation personnelle et de votre projet, par exemple si vous êtes sans emploi vous avez droit à une aide de l’état qui s’appelle ACRE. Toutes les infos sont disponibles sur le site cité au-dessus qui est très bien fait.

Mon expérience sur l’idée

Très prise par mon travail, j’avais de grosses difficultés à gérer ma vie personnelle en termes d’organisation. Les horaires de travail, la densité et les responsabilités d’un cadre et d’autant plus d’une femme ayant des enfants prennent beaucoup de place dans le quotidien. Les courses, le ménage, les sorties à planifier, prendre un rendez-vous chez le dentiste…chaque tâche est compliquée lorsqu’on travaille plus de 10h par jour.
Je me suis alors demandé comment faire pour arriver à reprendre la main sur ma vie personnelle et réussir à tout gérer. J’ai donc cherché un service qui me permettrait de me reposer sur quelqu’un pour me rappeler les choses importantes, prendre des rendez-vous, me donner des conseils sur des entreprises, des sorties, faire des réservations à ma place… Bref, un « assistant de vie », un « assistant personnel », « un lifeplanner », une personne disponible que je pourrais contacter pour n’importe quelle demande, n’importe quand et qui m’épaulerait dans le quotidien.
Ce service, je ne l’ai pas trouvé. Mise à part de la conciergerie classique qui n’était pas non plus ce que je recherchais, il existe en effet des services de ce type-là mais qui ne sont pas à la portée de tout le monde (à cause de leurs coûts). Avec l’expérience que j’avais acquise depuis 10 ans sur les parties produits, projets, marketing, commercial, contrats etc… je me sentais prête à me lancer avec cette bonne idée, seulement quelques mois plus tard, Weeshiz est né !

Faites connaître votre entreprise

Même en ayant créé le meilleur service du monde, si personne ne le connaît, cela ne pourra pas marcher et vous ferez du « sur place ». Il faut absolument prévoir un budget achat/marketing dans votre business plan. L’utilisation des outils d’achats d’espace sur internet, les réseaux et l’inbound marketing sont des canaux de communication incontournables et ce, que vous ayez une entreprise physique (boutique) ou virtuelle (juste un site internet). Un dossier presse, plusieurs communiqués et de bons contacts avec les journalistes seront également de mise. Trouver les points forts de votre service et mettez-les en avant. Faites une communication simple pour que les gens comprennent ce que vous vendez.

Mon conseil pour la route

Rencontrez d’autres entrepreneurs, soyez dans les réseaux, sortez, lisez, écoutez ce qu’il se passe dans le monde. Vous pourrez ou vous ne saurez pas tout faire, n’hésitez pas à déléguer les taches (comptabilité, bannières promo, plaquette entreprise…). N‘hésitez pas à travailler en mode Cloud (documents en ligne) ainsi vous serez libre de vos mouvements. N’hésitez pas à utiliser au maximum internet même si votre entreprise n’a pas de lien direct avec le web. Avoir un site même s’il s’agit d’un simple site vitrine vous donne une légitimité et une visibilité incontournable. Ne baissez jamais les bras, il est normal que votre moral ressemble quelque fois à un grand huit. Et ne vous inquiétez pas : vous ferez des erreurs, ces erreurs vont vous construire et il faut en faire pour apprendre et pour être bon dans ce que l’on fait. La route sera longue, certainement avec des embûches mais on n’a pas besoin d’une Ferrari pour réussir !
Alors, qu’attendez vous pour vous lancer ?

Morgane Février
CEO – Founder de weeshiz.com

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Une réponse

  1. Merci pour cet article si réaliste de la vie de l’entrepreneur-e ! Je m’y retrouve 😉 Et file voir rapidement sur Weeshiz !
    Ne pas baisser les bras et accepter les variations d’humeur sans les faire retombées sur l’entourage : gros challenge…

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