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Lors du Women’s Forum Global Meeting 2013, un message fort est ressorti : l’innovation par la coopération et la créativité sont les nouveaux avantages compétitifs et facteurs de différenciation des entreprises sur des marchés où le coûte d’entrée de la concurrence ne cesse de diminuer.

Pour répondre à ces nouveaux besoins, davantage d’entreprises se lancent dans l’open innovation. Promu dès 2003 par Henry Chesbrough mais existant depuis des centaines d’années, ce concept a explosé avec l’avènement du numérique sous toutes ses formes.

Les médias sociaux vous donnent de la voix

Il n’y a encore pas très longtemps, il était facile pour les grandes entreprises d’ignorer les voix de leur consommateurs, de faire comme si elles ne les entendaient pas. Sauf que depuis, les réseaux et médias sociaux sont arrivés et ont explosé. Explose les statitistiques d’utilisation, les usages mais également la relation entreprise-consommateur. Si une entreprise fait encore le choix de ne pas vous écouter, vous aurez toutefois l’oreille de centaines, de milliers voire de millions voire, soyons fous, de milliards d’internautes.

Les blogs, Facebook, Twitter et consorts vous, nous, ont donné de la voix et une force de propagation des idées et des avis.

L’image de la marque ne dépend plus de son bon vouloir mais du votre. Le cercle de recommandations ne compte plus quelques uns de vos amis mais potentiellement tous les clients d’un produit/service.
Il fut un temps où certaines entreprises, fortement déstabilisée, ont perdu toute maîtrise. Alors que faire pour s’en sortir, pour ne pas en arriver là?

Comme réponse partielle ou totale, les entreprises commencent à se tourner vers l’open innovation. Littéralement innovation ouverte, elle se décompose en deux facettes principales. Tout d’abord l’inside-out soit la mise à disposition de savoir-faire, connaissance et compétences de l’entreprise à son écosystème, dont les clients font naturellement partie. L’inside-out peut par exemple se traduire par la vente sous licence de brevets.

La deuxième facette, la plus exploitée, est l’outside-in où on va chercher à l’extérieur de l’entreprise compétence, savoir, savoir-faire, ressources et connaissances. Et qui mieux que le consommateur possède la connaissance de ce qu’il veut, des problèmes qu’il rencontre. Car si l’innovation dite continue s’attarde sur des besoins plus ou moins existants, la rupture elle prend sa source dans la résolution de problèmes plus ou moins conscients et nécessite donc une observation, une immersion.

Si les médias sociaux ont rendu votre voix audible, d’autres outils l’ont rendu compréhensible, analysable et utilisable par les entreprises.

Des outils numériques au service de l’open innovation

Pour que la nouvelle relation qui lie les entreprises et leurs consommateurs devienne une relation gagnant-gagnant et pérenne, il faut pouvoir sortir du brouhaha ambiant des médias sociaux une valeur ajoutée.

Les logiciels d’analyse sémantique qui permettent de faire ressortir de tous ces messages une tendance d’opinion, d’avis sur une marque, une entreprise sont une première réponse mais ne suffisent pas pour innover.

Des plateformes dites « système de management des idées » sont de plus utilisées par les entreprises pour vous écouter et mieux, vous comprendre. Pour faire simple, vous déposez une idée de nouveau service, de fonctionnalités ou vous exprimez ce qui vous irrite. S’il s’agit d’une idée, toute la communauté va pouvoir voter, l’enrichir. S’il s’agit d’un irritant, la communauté pourra proposer des solutions. Vient ensuite tout un processus propre à l’innovation (lien vers innovation et intrapreunariat).

Ces plateformes sont d’ores et déjà disponibles sur des terminaux qui nous sont aujourd’hui familiers : ordinateur, smartphones, tablettes.

Et demain? Demain pourront compléter et alimenter ces plateformes des technologies que je ne me permettrai pas de qualifier de nouvelles, soyons raisonnables, telles que le NFC, la réalité augmentée, la geolocalisation…