Portraits

Thien Nguyen, directrice de projet marketing chez Delasource

Portrait Thien Nguyen

Thien Nguyen est Directrice de projet marketing chez Delasource, une agence cross-média. #WTF? Si toi aussi tu t’es toujours demandé ce que cachait ce terme et si il existait de vrais métiers derrière, Thien nous dit tout et c’est super intéressant…

Qui es tu ?

Je suis directrice de projet marketing chez Delasource, une agence cross-media. En parallèle, j’écris sur Un Sushi dans mon Lit, un petit carnet en ligne sur lequel je blablate depuis 7 ans. Il y a un an, j’ai co-fondé avec Laurent François, le web mag d’opinion Tout Ca qui tourne grâce à la participation d’une vingtaine de chroniqueurs passionnés. J’organise également tous les mois des concerts dans mon salon, sous le nom de code Live-Room pour faire découvrir de jeunes artistes pleins de talents ! Et depuis peu, je suis l’un d’eux justement dans son développement, Astrazz.

Quel est ton parcours ?

Le bac en poche, j’ai intégré l’ISCOM, dans la branche journalisme, audiovisuel et multimedia. Quatre ans durant lesquelles, j’ai enchaîné les stages dans des domaines divers et variés tels que le cinéma (je voulais devenir critique de cinéma à l’origine), la musique, le journalisme, le web. J’en ai profité pour essayer de cerner ce que j’aimais faire. J’étais vraiment tiraillée par la passion de l’écriture, l’envie de réaliser des documentaires, bosser dans la musique, produire de jolis sites internet. Finalement, j’ai débuté dans la vie pro il y a cinq ans dans la rédaction de MetroFrance.com en tant que web-éditrice.

Quelles sont tes précédentes expériences pros ?

J’ai vadrouillé dans des structures vraiment différentes ! Parce que le web est vaste et les fonctions nombreuses ! Pas facile de trouver du premier coup le dream job ! Alors j’ai tâtonné et j’ai frappé à quelques portes pour me faire une idée : chef de projet chez eStara (presta spécialisé dans le call back), webmarketeuse chez Bloxx (agence conseil en com’ online), Key Account Manager chez Nexway (distribution digitale de logiciels). Toutes ces expériences ont un point commun cependant, elles m’ont permis de travailler en front avec les clients et m’ont appris la patience et la diplomatie :)

Que signifie l’intitulé de ton poste, quelle est ta mission ?

La taille de la structure joue un rôle indéniable dans ce qu’implique la notion de direction de projet. Ici, vu qu’on est une petite équipe, c’est important de savoir fonctionner comme un couteau suisse. Du coup j’interviens sur un projet de bout en bout : prise de brief, écriture des recos stratégiques, création et mise en oeuvres des campagnes. C’est un boulot de chef d’orchestre en quelque sorte. Si ça tourne mal, ce n’est pas que les musiciens ont été mauvais, mais qu’ils n’ont pas bien été dirigés. Je travaille au quotidien de concert avec les créas, les devs, le marketing, les CM. Ce qui est cool, c’est que je peux à la fois concilier le pragmatique (la gestion de projet), et le créatif (en bossant sur la DA de certains projets).

Tu travailles dans une agence cross-media, ça signifie quoi, qui sont tes clients et partenaires ?

Ca signifie qu’on est des story-teller multi-supports :) J’ai de la chance d’être dépaysée au quotidien dans mes missions parce que je ne vais pas uniquement bûcher sur des problématiques digitales. Chez Delasource, on fait beaucoup de production vidéo, de l’événementiel – notamment corporate – de la com’ plus traditionnelle aussi, on développe également des serious games etc. Nos clients ? Orange, LG, Groupama, la RMN (réunion des musées nationaux) entre autres. En ce moment, on bosse sur pas mal d’applis iPhone / iPad. La dernière en date justement sort bientôt à l’occasion d’une expo qui aura lieu prochainement au Grand Palais. Pour nous épauler, on travaille avec des collaborateurs réguliers en fonction du type de projets : réalisateurs, motion designers, flasheurs indépendants… D’ailleurs j’en profite pour lancer un appel, si vous avez du talent, envoyez nous vos cvs !

Selon toi comment va évoluer le brand content ?

Le brand content c’est un peu comme le cinéma non ? Divertir en croisant les doigts pour faire du chiffre derrière. Alors comme au cinéma, les nouvelles technos vont permettre régulièrement de créer des productions qui en jettent pleins les yeux. Plus d’interactivité, d’effets spéciaux, de 3D. Dans la forme, on sera toujours ébahi par chaque innovation. L’honneur au premier, qui sera copié, recopié jusqu’à ce que le public se rende compte de la combine. Donc comme au cinéma, peu importe les effets spéciaux, il faut de bonnes histoires (et originales ! attention aux remakes foireux!) Le brand content évoluera avec les attentes et les mentalités des gens. Parce que ce qui les fait rire aujourd’hui, ne le fera peut être pas se tordre en deux demain.

Ton secteur vit il une révolution marketing ?

Une révolution ? Où ça ? :) La révolution concerne surtout les acteurs qui composent le secteur. Aujourd’hui on vous demande de plus en plus de choses qu’on ne vous n’avez jamais apprises à l’école, mais qu’il est important d’acquérir en étant curieux, en observant ce qui se passe concrètement, et en suivant l’évolution de l’environnement auquel vous appartenez. De nouveaux métiers émergent pour combler de nouveaux besoins. Par exemple récemment Facebook cherchait un Journalist Program Manager. Les frontières entre les disciplines se brouillent, il faut être touche à tout et comprendre les nouveaux enjeux, savoir comment trouver de la cohérence dans l’enchevêtrement des métiers.
Quant aux révolutions marketing, il ne faut pas se leurrer, il n’y en a pas tous les quatre matins. Ce sont souvent des concepts vieux comme le monde, recyclés sous la caution d’une dénomination qui en jette et qui fera joli dans les articles de marketing et les propals d’agence. Personne ne me fera croire que le story-telling date d’hier. Les nouveaux concepts mettent du temps à se crédibiliser et faire leur preuve. D’une part, les agences mettent un certain temps à les assimiler dans leurs stratégies. D’autre part, il faut le double voir le triple de ce temps pour le faire mûrir auprès des clients. Après, le souci, c’est qu’ils veulent tous la même chose, sans vraiment comprendre ce que ça implique derrière…

Peux tu nous dévoiler quelques sources de veille pro et perso ?

Ma veille perso sert beaucoup ma veille pro. Pour être honnête, je trouve les articles sur le marketing très rébarbatifs. Tu en lis un, tu as l’impression de les avoir tous lus. Néanmoins, j’avoue avoir une multitude de flux dans mon Google Reader à ce sujet. Mes préférés sont : The Next Web (mais bon, c’est plus geek que marketeux), j’aime la plume de Seth Godin (même si en lisant j’ai l’impression de lire de la PNL), The Digital Influence Mapping Project, le blog de John Bell, Epic Fu avec Zadi Diaz etc. Côté journalistique je conseil l’excellent, Nieman Journalism Lab. Ca c’était pour les sujets un peu sérieux, avec les grands titres de presse notamment. Mais ce qui m’intéresse le plus c’est l’entertainment. Ca m’inspire pour mes recos. Musique, ciné, série, design, des blogs sur le Japon (j’adore la culture japonaise), qui sont une source d’inspiration inépuisable et un régal pour les yeux et les oreilles.Il y a une foultitude de liens pertinents mais pour être brève et efficace : Spinner et Pitchfork en musique, Spoiler TV pour les séries, Swissmiss pour les tendances/design, Blogomatic3000 et Film Junk pour le cinéma, The Daily Beast, Hypebeast etc.

En tant que blogueuse comment geres tu ton personal branding ?

En tant que blogueuse pas grand chose… :) à moins de bloguer pour la gloire ou pour de l’argent, je me demande à quoi sert le personal branding pour un blogueur lambda. En revanche, en tant que professionnelle, oui, là c’est important de faire attention à son image, ou même lorsque l’on défend un projet qui nous tient à coeur. Mais de manière générale, j’essaie de rester discrète, de ne pas raconter trop de conneries. C’est déjà pas mal non ? ;)

Un conseil aux lectrices ?

Une définition de la réussite que je me permets d’emprunter à Anthony Robbins, parce qu’elle vise plutôt juste

« Rire souvent et beaucoup, mériter le respect des gens intelligents et l’affection des enfants, gagner l’estime des critiques honnêtes et endurer les trahisons de ceux qui ne sont pas de vrais amis, apprécier la beauté, trouver ce qu’il y a de mieux dans les autres, laisser derrière soi un monde un peu meilleur, par un bel enfant, un jardin fleuri, ou une condition sociale moins dure, savoir qu’une vie a respiré plus facilement grâce à vous, voilà ce qu’est la réussite »

Evénements

Assistez à la remise du prix RSF du Net-Citoyen

Le 12 mars 2011 aura lieu la Journée mondiale contre la cyber-censure, destinée à mobiliser chacun en soutien à un seul Internet, libre et accessible à tous. Le 11 mars 2011, Reporters sans frontières et Google décerneront ensemble le Prix du Net-citoyen lors d’une soirée à Paris. Comme nombre de grands événement, cette soirée est accessible uniquement sur invitation.

Soyez reporter pour Girlz in Web sur place, et gagnez votre invitation !

Vous voulez assister à cette soirée animée par la très chouette Audrey Pulvar ? Nous avons une invitation à offrir. Il y a une contrepartie : la gagnante de l’invitation s’engage à rédiger un billet sur la soirée en exclu pour le portail Girlz in Web.

Ce prix récompense un internaute, blogueur ou cyberdissident qui s’est illustré par ses activités de défense de la liberté d’expression sur le Net.

Le ou la lauréat(e) recevra une dotation de 2500 euros. En 2010, le prix avait été attribué aux cyberféministes iraniennes du site Changement pour l’égalité (www.we-change.org).

Comment gagner votre invitation ?

En commentant ci-après ! La gagnante sera informée demain midi (oui, le jour même ^^) pour et recevra l’adresse et son nom sera ajouté à la liste d’invités.
Pour info parce qu’il fut bien s’organiser : début de la soirée à 18h30, vendredi 11 mars 2011 donc, Métro Grands Boulevards.
Si vous le souhaitez, nous pouvons mettre une mini camera à votre disposition (merci Kodak) !

Opportunités

Assistant(e) e-commerce en CDI chez Ebizfun

ebizfun superinsolite

Ebizfun, société en croissance, spécialisée dans le e-commerce, cherche son assistant/e e-commerce.

Avec 3 boutiques en ligne aux univers bien identifiés (www.super-insolite.com, www.deco-insolite.com, www.capitaine-foot.com), Ebizfun fait parti des leaders dans le secteur de la vente en ligne de cadeaux.

Ebizfun recherche un/e assistant/e e-commerce qui aura en charge la gestion au quotidien des commandes et du suivi administratif de la société. Il ou elle aura sous sa responsabilité 3 pôles d’activité : commercial, administratif et logistique.

Profil recherché : « particulièrement intéressé par le e-commerce (avec idéalement des stages ou une expérience effectués dans ce secteur). Ce poste exige une grande autonomie, de la rigueur, une grande motivation et demande une réelle implication. Vous êtes évidemment passionné par le web, son rythme et la multitplicité de ses aspects. »

Et pour une fois dans une offre, le salaire est ce qu’il est mais il est annoncé :
Poste : CDI à temps plein ou mi temps
Rémunération : 16,2 à 20 K € + primes (selon profil)
Localisation : Porte de la Villette (Pantin)

Voir dans son intégralité l’offre d’emploi pour ce poste d’assistant/e e-commerce.

Point de vue

« Vise le centre » : l’échec d’un management vide de sens

Archer et sa cible

Imaginez un tireur à l’arc. En face de lui, une cible. L’objectif est clair : sa flèche doit se rapprocher le plus possible du centre, et si possible, l’atteindre.

Maintenant placez-le en situation de compétition d’équipe en plein air. Et imaginez que vous ne lui donniez qu’une information : « vise le centre ».

Il faudra que votre tireur soit véritablement excellent et que, conjointement, le contexte soit favorable, pour qu’il atteigne son but, votre objectif : le centre de la cible.

Un tireur à l’esprit bien formé, ou ayant un brin d’expérience, cherchera à connaître à d’autres paramètres, à minima : Y’a-t-il du vent et dans quel sens tourne-t-il ? Mon équipement est-il en bon état ? Comment sont les autres compétiteurs, leur stratégie et leurs résultats passés sont-ils connus ? Qui sont les autres membres de mon équipe ? Comment fonctionnent-ils et quels sont leurs objectifs à eux ?

Avec ce premier niveau d’information, votre équipe a déjà plus de chances de succès.

Je ne m’arrête pas là. Toute équipe sportive aujourd’hui a un coach.
Que fait un coach ? Il entraîne son équipe pour la faire monter en compétence, individuellement et collectivement. Il a une vision : l’emmener à telle ou telle étape du championnat. Il établit une stratégie pour y parvenir. Il insuffle à son équipe, au délà du contexte de la compétition du jour, une vision plus large qui la transcende.

Plus qu’une information, le coach donne à son équipe une direction, un sens qui augmente encore ses chances de succès.

Ce deuxième niveau dépasse la simple information, il implique un échange. Autrement dit une communication réciproque : une interaction. Dans cette interactivité réside le sens.

Une équipe sportive sans coach peut avoir de bon résultats, jusqu’à un certain stade seulement.
Et il ne viendrait pas à l’idée du coach de lâcher ses archers dans une compétition avec un simple « vise le centre » pour directive. Les archers n’ont pas besoin d’un coach pour comprendre ça.

Ce serait un peu comme si on disait à quelqu’un « poste un statut par jour sur Facebook », « place 5 fois le mot voiture dans le texte », « sélectionne 4 blogueuses influentes », « conçois un site fonctionnel », « définis une ligne éditoriale fun », « il faut que ça buzze ». Point.

Aberrant n’est-ce pas ?

On pourrait penser que les entreprises qui intègrent le social media dans leur stratégie de communication externe ont compris cela. Pourtant, que vous soyez prestataire ou salarié, à quand remonte la dernière fois que votre donneur d’ordre vous a briefé quant à ces niveaux 1 et de 2 d’information ?

Je pourrais poser la question autrement : combien d’entre vous se sentent mal managés faute d’objectifs mis en perspective ?

Il ne peut y avoir de management vide de sens. Le management est sémantique, ou il n’est pas.



Crédit photo : Blanca Martinez Ribes

Veille

Nouveauté Facebook : génération d’une page fan par article de blog

Page Facebook Marilor

Une découverte inattendue et intéressante de Marie-Laure Vie, qu’elle partage sur son blog dédié à la stratégie d’entreprise sur les réseaux sociaux.

Il y a quelques jours, elle raconte : « C’est en monitorant le partage de mon dernier billet dans Facebook, que j’ai eu la surprise de découvrir dans le moteur de recherche 2 liens correspondant au même article, avec deux comptages de « like » différents. Et en cliquant sur un des deux liens pour chercher à comprendre je tombe non pas sur mon billet (lien externe) mais sur une page Facebook du nom de mon billet. »

« La création de cette page semble être accessible à partir du moment où moi-même je clique sur le « like » de l’open graph. Le simple fait que d’autres personnes aient cliqué avant moi sur le « like » et que le lien soit ainsi rentré dans la base de données de Facebook ne semble pas suffisant. »

Autre condition qui semble nécessaire : avoir créé auparavant une page Fan pour son blog.

Quelques jours plus tard, la fonctionnalité semble avoir disparu : la page de l’article de blog en question n’existe plus sur Facebook.

Encore un des nombreux mystères Facebook ? Une chose est sûre, pour être au fait des dernières nouveautés de ce réseau social là, nous avons tout intérêt à le pratiquer quotidiennement…

Je vous conseille la lecture in extenso du post de Marie-Laure sur son blog , ainsi que celle des commentaires sur ce sujet sur la page « fan » de son blog sur Facebook.

Vous pouvez aussi suivre @marilor sur Twitter.

Evénements, Point de vue

Femmes, réseaux et influence : Marlène Schiappa Bruguière tire les leçons du dîner « blogueurs » d’Eric Besson

Marlene Schiappa tire les leçons de la parité suite au dîner blogueurs d'Eric Besson

Marlène Schiappa Bruguière, une « Girlz In Web », était invitée au dîner de « blogueurs/blogueuses et acteurs du web » organisé par Eric Besson jeudi dernier au Ministère de l’Economie Numérique. Pour notre portail, elle revient sur la place des femmes dans ce dîner et, plus généralement, dans la vie numérique.





E-solidarité féminine ?

Après avoir livré un compte-rendu subjectif mais exhaustif  de ce dîner, je vous propose de revenir pour Girlz In Web, à l’invitation de Lucile Reynard, sur les enjeux de la parité lors du dîner en question, mais aussi et surtout pour la suite. Les femmes invitées se connaissaient, pour la plupart, déjà. Celles qui ne s’étaient jamais rencontrées « en vrai » se découvrent ce soir, mais avaient déjà échangé des mails, des appels, des tweets, des commentaires Facebook ou des « like » (RIP la francophonie).
On peut donc en déduire que les réseaux de femmes (répertoriés pour la plupart ici) fonctionnent, et remplissent leur rôle : permettre aux femmes de se rencontrer, de se connaître et de se retrouver. D’ailleurs, si nous sommes représentées ce soir, c’est grâce à l’intervention de Natacha Quester-Séméon, co fondatrice de Girl Power 3.0, pour qui cela semble normal et qui ne tient pas à être mise en avant pour autant. Alors, merci les réseaux féminins.
Mais…


Les limites des réseaux féminins

Les femmes présentes ce soir ont toutes des activités denses, des blogs avec plusieurs milliers voire dizaines de milliers de visiteurs par jour et / ou sont des entrepreneuses de référence chez les femmes. Et pourtant, Natacha Quester-Séméon souligne sur son blog Mémoire-Vive une contradiction : les femmes connaissent, en majorité, les hommes présents. Mais la majorité des hommes présents ignore qui sont ces femmes. Ils ont peut-être déjà lu les blogueuses présentes sans le savoir, certains ont même déjà écrit des articles sur leur / notre activité sans savoir que nous nous cachions derrière. N’étant pas misandre, je refuse de croire que c’est par désintérêt et préfère remettre en question notre expérience.


Alors, les « actrices du web » sommes-nous nulles en personal branding ?

Quand on compare les blogs animés par des hommes et les blogs animés par des femmes, les premiers ont souvent une photo et un nom affiché clairement sur leur home tandis que sur les sites des secondes, il faut chercher dans « l’à propos », souvent, pour finir par trouver leur identité. Quand je pose la question aux blogueuses, elles me répondent à tort ou à raison « Ca fait mégalo », « C’est par modestie », « Les lecteurs se fichent de savoir si je m’appelle Ginette ou Gertrude ». Certaines appellent ça « tapiner ». D’autres appellent ça « du personal branding ». En outre, la question de l’argent semble être difficile à aborder. Les femmes s’excusent de gagner de l’argent. Ou n’en parlent pas. Ou se justifient quant à son utilisation (« J’ai des enfants à nourrir », « Je reverse à une association », « C’est la technique qui me coûte cher »).

S’il y avait une leçon à retenir pour nous, ce serait d’après moi la suivante : les réseaux féminins fonctionnent et remplissent leur rôle de cooptation et de connaissance, mais pourraient être d’avantage et mieux promus auprès des hommes et à l’extérieur. Ils doivent nous permettre de nous insérer, pas nous exclure ou nous faire vivre «en parallèle » et je dis ça en premier lieu pour celui que j’ai créé, Maman travaille. Il faut sortir des pages « femmes » et des magazines féminins pour partir à la conquête des pages « société », « tech », (pour celles dont c’est la spécialité) des généralistes et de la presse professionnelle. Mais il faudrait pour cela que celle-ci accepte de faire de la place aux femmes (coup de chapeau à la nouvelle formule de Management au passage qui est bien plus paritaire que l’ancienne).

Bien évidemment, si vous tirez des conclusions différentes, ne vous privez pas de nous en faire part plus bas, ce n’est pas moi qui vais vous apprendre à quoi servent des commentaires. Par exemple, la coach Barbara Nativel m’a dit un jour « L’important, c’est d’être connu dans sa spécialité, pas de tout le monde dans tous les domaines » (Barbara si tu nous lis). Elle ne souscrirait donc probablement pas à ma conclusion.


L’éternel et impossible débat de la mesure de l’influence

Et on en revient à un débat sur l’influence des acteurs du web (si vous le permettez, j’utiliserais plutôt cette expression car les invités n’étaient en fait pas – ou pas uniquement – des blogueurs). Au risque de passer encore pour une obsédée du phallus, et tant pis si c’est le cas, on en revient à un débat du type « Qui a la plus grosse ? » chez certains observateurs qui se targuent d’être plus influents, d’avoir plus de visiteurs, de gagner plus d’argent que les invités et surtout, que les invitées– ce qui est très possible. Alors, qu’est-ce qui détermine l’influence, la représentativité ? Le classement Wikio (qui mesure plus le taux de relai sur les autres blogs) ? Le nombre de commentaires (« Un mythe de skyblogueur », expression piquée à Marie Meier dans le cadre du festival de Romans) ? Le nombre « d’amis  Facebook », de followers ? Quels sont les critères ? Qu’est-ce qui vous incite à penser que telle ou telle personne serait plus ou moins influente qu’une autre ? L’éternel débat autour des quotas ou de l’incompétence des femmes  et je me permets de piquer à cet article une citation de Françoise Giroud « Être une femme n’est pas une incompétence. Ce n’est pas une compétence non plus » ?

Ce paragraphe n’a pas d’idée directrice, vous êtes perdue ?  Moi aussi. Je n’ai que des questions et pas de réponse sur ce sujet. Plusieurs blogs apportent des pistes de réflexions, dont TechCrunch qui suggère au Ministre une seconde liste d’intervenants (parmi lesquels Célina de Girlz In Web).


Les femmes digitales

Je ne vais pas vous faire l’injure de répéter ici que les femmes sont les premières actrices, consommatrices et utilisatrices du web (blogs, forums, micro-entreprises, mompreneurs etc) et je vous renvoie à la lecture de La Femme digitale d’Isabelle Juppé, au livre Mompreneurs de Valérie Froger (Editions Eyrolles) ou au livre Twitter, Facebook et le web social : les nouveaux business d’Emmanuel Fraysse (Editions Kawa) . Ou encore aux différentes études et articles parus sur le sujet, comme ici sur Maviepro ou sur Maman travaille, ou cette étude OpinionWay / Aufeminin ou encore ce rapport de ComScore très complet que je vous invite à télécharger (attention il est en anglais).
Et ce même si, nous en sommes conscientes, certains s’évertuent toujours à vouloir faire entrer les femmes dans des cases : ou quiche ou tech, ou mère ou pro, ou Elle ou Le Monde- c’est comme boire ou conduire, il faut choisir. Par exemple pour Les Inrocks, tu lis Elle.fr et tu as besoin d’un GPS = tu es une quiche. (Même si leur équation raccourcie hommes= contenants ; femmes = contenus ne me paraît pas entièrement fausse)

Comme dit la philosophe Emilie Nefnaf, « Une femme, c’est pleine de contradictions. » Mais il existe pléthore de rôles pour les femmes sur le web, et il me semblerait nécessaire d’associer à la réflexion plusieurs de ces courants de femmes digitales, à commencer par les Mompreneurs de plus en plus nombreuses, dont certaines ont monté des business qui n’ont rien à envier aux start-ups plus classiques.


Pourquoi il faut des femmes au CNN

Le véritable enjeu concernant la parité dans le numérique n’est pas tant de s’asseoir à table au dîner de blogueurs que de pouvoir avoir, sur la durée, une véritable influence pour orienter les décisions. Natacha Quester-Séméon a prouvé ce soir que c’était du domaine du possible. Et en interpellant le Ministre sur la parité, (Fadhila Brahimi) l’attribution genrée des financements (Isabelle Germain), l’éducation (Christelle Membrey Bézier), le télétravail (moi-même), la fracture numérique (Anne Lataillade), les modèles (Natacha Quester-Séméon) et bien d’autres sujets, les invitées ont marqué de leur empreinte (je n’ose pas dire qu’on a métaphoriquement pissé sur la table, on me répondrait que ce n’est pas très féminin) les discussions.
Mais cette insistance peut agacer. Emery Doligé, invité et présent à ce dîner, analyse ainsi : « Quand on discute, le sexe des intervenants n’a pas à être pris en compte à moins que l’on veuille montrer une différence qui serait la conséquence d’un corps… La question qu’il faut se poser est celle de la compétence des invités à ce dîner de Besson. Le militantisme dont le féminisme est une excroissance ne sert à rien pour construire, il sert au mieux pour manifester. Nous étudions dans ce dîner dans un temps de construction. Alors, voir 4 femmes célébrer la parité (fausse) de ce dîner était déplacé. A minima. »

Même si le débat existentialisme vs. essentialisme divise les féministes depuis toujours ou presque (lire  ici « essentialisme ? » ou ici  « dis-moi comment tu rédiges »… ) et même si je penche plutôt pour le premier, on ne peut pas nier (même si on le déplore) que certains thèmes sont abordés quasi exclusivement par des femmes. Quand 80% des tâches ménagères sont accomplies par les femmes dans les foyers (lire cette publication de l’INED sur le sujet ) quand 96% des congés parentaux sont pris par les femmes (source : débat Parents à la Cité de l’Architecture), il apparaît comme logique que les thèmes des modes de garde, de l’éducation, de l’égalité ou du télétravail soient abordés majoritairement par les femmes et donc, absents des débats quand les femmes en sont absentes. Pour Isabelle Germain,  cela « élargit le champ du politique, les femmes osent aborder des sujets considérés habituellement comme des sujets vie privée. Là ils prennent un tour politique. Et les hommes n’osent pas les interrompre. Ça n’a été possible ici que parce que quasiment toutes les femmes présentes à ce dîner ont une conscience aigue des discriminations dont les femmes sont victimes à la table du politique. »


Les femmes, des minorités visibles comme les autres ?

C’est un peu triste de se réjouir de la perspective que les femmes représentent la moitié d’une future institution – ou organisation, ou autre – je ne connais pas le futur statut du CNN. Mais nous nous réjouirons tout de même, et nous protesterons si tel n’est pas le cas. Cela dit, ça me semble insuffisant. La parité n’est qu’un aspect de l’égalité. D’autres pourraient mener ce type de combat. Combien de Noirs aux dîners d’acteurs du web, combien de « minorité visibles » ou invisibles ? Géographiquement, et toute parisienne que je sois, peut-on continuer à occulter les start-up de régions ? Et les banlieues, les quartiers sensibles ? Et les CSP- ?
Les femmes entrepreneuses du web sont nombreuses dans les ZUS, je vous renvoie au concours Power Starter dont je suis membre du jury. Les blogs « de banlieue » sont aussi des réserves de pépites comme Widad Ketfi et Faïza Zerouala, blogueuses de leur état, étudiantes ou diplômées en journalisme, qui réalisent pour le Bondy Blog des interviews politiques et des chroniques. Il y a pile un an, elles faisaient toutes deux la une du Monde qui leur octroyait une tribune à l’occasion de la Journée de la femme. Est-ce assez « influent » ? Ou est-ce que fédérer des mères actives, des femmes, des entrepreneuses de banlieue, est moins important que de représenter des amateurs de cloud privé – avec le plus grand respect du monde pour les amateurs de cloud privé ?


A vous la parole

Voilà, j’ai ruiné le quota de signes, j’ai donné mon humble avis, à vous la parole.

  • Vous cherchez des femmes investies dans la vie numérique ? Terra Femina a dressé une liste ici. N’hésitez pas à contacter les responsables de ces réseaux qui sont très actifs et sauront vous orienter vers des spécialistes des domaines recherchés.
  • Vous cherchez des entrepreneuses du web ? C’est par ici : La liste de Marlène Schippa: les entrepreneuses du web par Sabine Coulon
  • Vous êtes une femme ? N’hésitez plus à rejoindre un réseau, quel que soit votre domaine d’activité, ils sont tous répertoriés sur l’excellent Interdit-aux-hommes d’Emmanuelle Gagliardi.
  • Vous êtes un homme ? Nous avons besoin de vous et de votre soutien pour avancer ensemble. N’hésitez pas à parcourir par exemple ce guide édité par l’Observatoire de la Responsabilité Sociétale en Entreprise, destiné à promouvoir la parentalité auprès des salariés masculins. Votre avis nous intéresse aussi.
  • Les invités de ce dîner (liste piquée aux Echos.fr contactez-nous si les liens sont mauvais) : Fadhila Brahimi, Sébastien Couix, Gonzague Dambricourt, Caroline Deschamps, Corinne Dillenseger, Emery Doligé, Isabelle Germain, Vincent Huwer, , Anne Lataillade, Christelle Membrey-Bézier, Natacha Quester-Semeon, Sacha Quester-Semeon, Marlène Schiappa Bruguière, Rubin Sfadj, Serge Soudoplatoff






Marlène Schiappa Bruguière* pour Girlz In Web – Le blog de Marlène Schiappa Bruguière, Maman Travaille – Le mini-site de Marlène Schiappa Bruguière (NDLB: en flash, bouh la honte, jetez-moi des cailloux #plaidecoupable) - L’agence Pampa Presse (* Si nous ne nous connaissons pas encore, je suis entre autres directrice éditoriale de l’agence Pampa Presse, associée de BondyWorld, blogueuse pour Yahoo! et fondatrice du réseau Maman Travaille)

Evénements

Power Starter 2011 : un concours pour les E-entrepreneuses avec un projet innovant !

Logo Cyberelles

Vous êtes une e-entrepreneuse et vous êtes issue d’un quartier ou de la diversité? Participez alors au concours Power Starter! L’association des Cyberelles encourage le développement de l’e-commerce au féminin.

Grâce à une dotation de 50 000 euros, Cyberelles et ses partenaires offriront aux lauréates l’environnement idéal pour transformer leur projet d’entreprise en véritable réussite commerciale.

L’association Cyberelles recrée l’évènement en organisant le deuxième concours Power Starter du 17 janvier au 31 mars 2011 destiné à récompenser les e-entrepreneuses issues des Quartiers ou de la diversité. Ce concours, organisé sous le parrainage de Roselyne Bachelot et de Eric Besson, est destiné à promouvoir toutes ces femmes ayant eu le courage et l’ambition de créer une société dans l’univers de l’Internet.
Cyberelles est une association professionnelle d’e-entrepreneuses et de dirigeantes qui fédère des femmes passionnées par Internet dans un esprit d’entraide, d’échange et de partage. Le réseau Cyberelles donne à chacune de ses membres les moyens de mieux réussir dans sa carrière ou de faire progresser son entreprise en lui offrant des occasions de networking intelligentes et opportunes.

Afin de briser le plafond de verre que constitue aussi un contexte géographique, social et/ou culturel défavorable, Cyberelles veut mettre à l’honneur les e-entrepreneuses des Quartiers* ou de la diversité pour leur permettre de mener à bien leurs projets. Ainsi, Power Starter représente un tremplin professionnel unique pour toutes ces femmes qui souhaitent accélérer leur carrière d’e-entrepreneuse. En effet, les participantes bénéficieront d’un soutien et d’une visibilité indispensables pour transformer leur projet en réelle réussite commerciale ; elles auront ainsi à un accès facilité aux aides financières mais aussi aux « best practices », aux réseaux et prestataires les plus efficaces.

Power Starter est ouvert à toutes les femmes âgées de 18 ans ou plus, résidant dans des zones identifiées comme quartiers prioritaires* ou issues de la diversité. A l’issue de l’examen des projets par un jury composé d’entrepreneurs, d’investisseurs et de conseils spécialisés, 3 projets seront récompensés et se verront attribuer des dotations d’une valeur totale de 50.000€. Les prix seront remis à l’occasion d’une soirée de gala le 17 MAI 2011.

· Envoi des candidatures : du 17 janvier au 31 mars 2011
· Première sélection sur dossier : du 1ER au 8 avril 2011
· Oraux : du 18 avril au 29 avril 2011
· Remise des prix: le 17 mai 201

Plus d’informations sur www.cyberelles.com

* Quartiers Urbains prioritaires : ZUS, ZFU, ZRU

A lire ailleurs, Non classé

Pause musique avec The Hop : la nouvelle sensation Jazz Hip Hop Soul française !

Crédit photo : Eliott Brunet

The Hop ! Un nom court et accrocheur, facile à retenir, me direz-vous. C’est juste.Mais ne vous fiez pas à son nom anglais, The Hop est un jeune groupe français.

Depuis près d’une semaine, vous n’avez pu échapper au buzz provoqué par The Hop sur la blogosphère et les réseaux sociaux. Le buzz est tel qu’il dépasse même nos frontières (Allemagne, USA, Japon) !

Qui est The Hop ?

The Hop est un  groupe composé de 9 musiciens, d’une chanteuse :  Sabrina et de deux rappeurs Kema et Espiiem. Pour info, leur nom est un clin d’œil au  groupe de Hip Hop américain A Tribe Called Quest qu’ils affectionnent tant. En effet, « The Hop » est le titre d’une chanson qui figure sur l’un des albums majeurs du groupe  » Beats, Rhymes and Life » (1996).

Leur style ?

Jazz Hip Hop Soul !
Mais encore ?
Eh bien pour vous donner une petite idée de leur style, voici leurs influences musicales pour vous en convaincre :
The Roots. Pas mal, non ? ! Ensuite nous pouvons citer également  Jay Dilla, Marvin Gaye, A Tribe Called Quest, Stevie Wonder ou encore Miles Davis.

Leur musique est une véritable fusion, je dirais même un melting-pot détonnant ! Je rajouterais également Hocus Pocus, Erykah Badu et même Herbie Hancock ! Rien que ça !

Leurs atouts ?

Tout comme leurs confrères d’Hocus Pocus ou d’Electro Deluxe, The Hop propose une véritable formation live complète (un guitariste, un
bassiste, un batteur, un percussionniste, un trompettiste, un saxophoniste alto et un barython et deux keybordistes + 2 rappeurs).
Ajoutons à cela qu’ils sont accompagnés d’une chanteuse Soul dont les textes sont en anglais.
Nous n’avons pas affaire à des débutants, loin de là. The Hop maîtrise son sujet.

Leur actu ?

The Hop vient de sortir leur 1er EP éponyme qui est paru le 21 février. Je vous invite à l’écouter ici.
Pour un 1er projet, The Hop s’en tire plutôt bien  ! Je retiendrais « Picture The World », une ballade soul classieuse, mais également

« Le rap me porte » , un titre au groove explosif, et enfin « Dreamland » qui est la pièce maîtresse de ce EP, sans aucun doute !
Et enfin, terminons si vous le voulez bien avec le clip de leur 1er single  « Picture The World » ! Soulful à souhait.

Liens :

http://www.thehop.fr

http://www.facebook.com/thehopband

http://thehopband.bandcamp.com/album/the-hop-ep

A lire ailleurs

10 business models web innovants


Voici la présentation de 10 business models web innovants qui ont fait la différence en 2010, selon le Board of Innovation.

1. KickStarter.com : dans un premier temps, le site donne à ses utilisateurs cherchant des fonds une visibilité auprès de ses investisseurs. Les investisseurs sont gratifiés et Kickstarter garde 5% de l’investissement.

2. AirBnB : Cette plateforme CtoC permet à des particuliers de louer leur maison, appartement ou chambres d’exceptions directement à d’autres particuliers. AirBnB récupère ensuite une commission pouvant aller jusqu’à 12%. Plus d’un million de nuits ont déjà été réservées.

3. Quirky.com : des inventeurs payent 99$ pour soumettre leurs idées à cette plateforme de co-création. Une sélection d’idées passe ensuite entre les mains de co-designers qui aident à les améliorer. Un revendeur assure une phase de pré-ventes. Si un minimum de ventes est dépassé, l’idée passera alors en production. 30% des revenus reviennent alors à l’inventeur et 30% aux co-designers.

4. Applications gratuites avec des ventes in-apps : Le principe est simple, l’application basique est gratuite pour attirer un maximum d’utilisateurs. Ils peuvent ensuite accéder à davantage de contenu en payant directement au sein de l’application.

5. HumbleBundle.com : l’utilisateur paye la somme qu’il souhaite pour acquérir un jeu. Il décide ensuite de la répartition de cet argent entre HumbleBundle et une ou plusieurs associations caritatives. La transparence et l’attrait de faire un don liés au gaming permettent à ce site d’être un pionner du « pay-what-you-want ».

6. PayWithaTweet.com : Les utilisateurs de ce service payent des biens ou des services non pas en cash mais grâce à leurs réseaux sociaux. L’effet viral d’exposition est la base de cette plateforme marketing.

7. Spotify : basé sur une offre Freemium, Spotify permet à ses utilisateurs d’écouter gratuitement de la musique en ligne. Les frais sont couverts par la pub. Les utilisateurs peuvent aussi accéder à des contenus supplémentaires en payant un abonnement. Ce service permet déjà à certaines compagnies de gagner plus que sur iTunes.

8. Groupon.com : En garantissant aux entreprises un minimum de clients acheteurs, Groupon propose à ses utilisateurs des biens et services à des prix défiant toute concurrence. Si le nombre minimum d’acheteurs n’est pas atteint, la vente est annulée et les utilisateurs remboursés. Groupon garde 50% des revenus d’une vente. Ce système a notamment permis à GAP de gagner 11 millions$ en une seule journée. Groupon est l’entreprise qui a connu la croissance la plus fulgurante de tous les temps.

9. Flattr.com : l’utilisateur décide du don qu’il va faire chaque mois. Il peut ensuite « flattr » (équivalent de « like » sur Facebook)

un contenu internet. Flattr répartit à la fin du mois la donation entre les différents contenus et garde une commission de 10%. Un système d’autant plus percutant qu’il a décidé de conserver Wikileaks, boycotté par MasterCard et PayPal.

10. PatientsLikeMe.com : L’idée est simple : trouver des personnes ayant les mêmes problèmes médicaux que vous et partager avec eux, recommander un médecin. Plus de 70 000 patients ont déjà partagé leurs dossiers médicaux en 2010. Le service étant gratuit, il permet d’attirer des milliers de personnes. PatientsLikeMe recueille alors, avec la permission de chacun, les données médicales qu’ils revendent pour une coquette somme aux grandes entreprises pharmaceutiques.

Des business models innovants qui donneront peut être à certains l’envie ou des idées pour se lancer.

Source : Board of Innovation

A lire ailleurs

Le guide des startups 2011


C’est un travail de titan qu’a réalisé le spécialiste de l’innovation, Olivier Ezratty pour la quatorzième édition de son guide des startups : tout y est et cette année en bonus, nous aussi (parmi d’autres associations dédiées aux femmes dans la high-tech).

« Sui­vant un rythme main­te­nant à peu près sta­bi­lisé de deux éditions par an, j’ai le plai­sir de mettre à votre dis­po­si­tion la qua­tor­zième édition du Guide de l’Accompagnement des Star­tups High­tech en France.

C’est le seul outil des­tiné aux entre­pre­neurs du numé­rique qui conso­lide les infor­ma­tions et le savoir-faire col­lec­tif de l’écosystème de l’innovation en France sur toutes les dimen­sions de la créa­tion d’entreprise : les aspects humains, tech­no­lo­giques, mar­ke­ting, com­mer­ciaux, juri­diques et finan­ciers. Et il est à la fois gra­tuit et sans publi­cité. Oui, c’est possible !

Ce guide évolue en per­ma­nence depuis sa créa­tion en 2006 pour à la fois s’enrichir de l’expérience des uns et des autres qui s’accumule avec le temps et aussi pour tenir compte des évolu­tions per­ma­nente de l’écosystème, que ce soit au niveau des acteurs ou des aspects règle­men­taires ou fis­caux. Il fait fait main­te­nant 197 pages mais peut-être consulté par rubrique en fonc­tion de vos besoins.

Les nou­veau­tés de cette édition

Comme pour chaque édition, vous trou­ve­rez l’historique des modi­fi­ca­tions et ajouts à la fin du docu­ment PDF. Cet his­to­rique com­prend des hyper­liens dans le docu­ment per­met­tant de retrou­ver ces nou­veau­tés faci­le­ment sur­tout pour ceux d’entre vous qui aviez lu les éditions précédentes.

Il y a trois impor­tants ajouts dans cette édition :

* L’intégration des nom­breuses consé­quences de la Loi de Finance 2011 dans l’ensemble du docu­ment. Que ce soit sur le sta­tut de Jeune Entre­prise Inno­vante, ou pour ce qui concerne les busi­ness angels. Il com­prend aussi une nou­velle rédac­tion de la par­tie concer­nant le Cré­dit Impôt Recherche.
* La créa­tion d’une rubrique « Femmes entre­pre­neuses », dans les asso­cia­tions, qui vise à encou­ra­ger les femmes à entre­prendre et met en avant les faci­li­tés qui s’offrent à elles pour réus­sir dans le numérique.
* Un insert de trois pages au sujet de l’usage des péchés et ver­tus dans le mar­ke­ting et la vente qui reprend deux articles récem­ment publiés dans ce blog. »

A savoir : Un appel à contribution et d’ors et déjà lancé pour la prochaine édition !

A récupérer en téléchargement gratuit (CC) sur le formidable blog d’Olivier Ezratty

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